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Avec l'arrêt, aujourd’hui, de la centrale nucléaire de Mühleberg (BE), les eaux de l'Aar et du lac de Bienne vont se refroidir
20.12.2019 – Quelles seront les conséquences sur les rivières et lac environnants ?
(ATS/AGIR) - La baisse moyenne a été estimée à 0,3 degré, selon une étude de l'EPFL publiée en 2017. Cette légère chute de température devrait retarder l'impact du réchauffement climatique au niveau local. La majeure partie de la chaleur produite par la centrale nucléaire était rejetée dans l'Aar qui se jette dans le lac de Bienne.
Cette étude a permis d'identifier les conséquences de la fermeture d'une centrale nucléaire suisse sur la physique des rivières et du lac qui l'entourent. Une variation locale rapide de température est un facteur de stress pour les poissons et peut changer la composition du plancton. Selon les estimations des chercheurs, cette baisse moyenne de 0,3 degré affectera tout le lac de Bienne avec des variations locales allant jusqu'à moins 4 degrés durant l'hiver, dans les cas extrêmes. La baisse de température pourrait même se répercuter jusqu'en Allemagne.
En été, lorsque la température de l'Aar à l'entrée de la centrale de Mühleberg dépassait le seuil de 20,5 degrés, la puissance devait être réduite pour ne pas réchauffer encore davantage la rivière. Cette mesure devait permettre de ménager la faune piscicole.
Auteur : ATS/AGIR