Main Content
Diminution des antibiotiques dans l’agriculture fribourgeoise
18.11.2019 – Bilan pour le début de la Semaine mondiale "pour un bon usage des antibiotiques"
Vétérinaires, conseillers agricoles et agriculteurs travaillent main dans la main pour la diminution de l’utilisation des antibiotiques à travers le projet ReLait, relate la Direction des institutions, de l’agriculture et des forêts (DIAF) dans un communiqué diffusé ce lundi. A l’occasion de la Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques qui débute ce 18 novembre, le département propose un coup de projecteur sur cette collaboration menée dans le cadre du projet novateur mené par Grangeneuve, l’Institut agricole de l’Etat de Fribourg.
Ce sont plus de 150 producteurs de lait, contre une soixantaine il y a deux ans, qui participent désormais au projet ReLait – Diminution des antibiotiques. Le projet, lancé en 2017, est conduit par Grangeneuve en partenariat notamment avec le Service de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, la Faculté vétérinaire de l’Université de Berne (Vetsuisse), les vétérinaires praticiens, le Service de l’agriculture et la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires de Berne (HAFL). « Il s’inscrit dans la stratégie antibiorésistance StAR de la Confédération et propose des méthodes de préventions sanitaires et d’analyses du lait visant à diminuer l’utilisation d’antibiotiques par une meilleure santé du cheptel », précise le DIAF.
L’objectif principal est d’améliorer la santé du troupeau et ainsi réduire l’emploi des antibiotiques. Tout le suivi scientifique du projet est assuré par Vetsuisse. « La faculté vétérinaire de Berne, dont l’expertise académique est reconnue, est aussi appelée à jouer un rôle de passerelle entre Grangeneuve, porteur du projet, et les vétérinaires praticiens », précise le DIAF.
Amandine Baumert, vétérinaire praticienne et vétérinaire officielle qui suit des exploitations participant à ReLait, relève que le management au sein des exploitations s’est amélioré, menant ainsi à une meilleure santé du troupeau et à une réduction de l’utilisation des antibiotiques. «ReLait a également permis une prise de conscience collective du fait que le vétérinaire praticien n’est pas là uniquement pour soigner un seul animal, mais qu’il a un rôle à jouer au niveau de la vision globale de l’exploitation. Tant au niveau de la santé du troupeau, que de l’alimentation ou de l’architecture de la ferme», ajoute la spécialiste.
Auteur : AGIR/SP