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Enfants placés
21.10.2019 – Les victimes dédommagées ne doivent pas être pénalisées.
(ATS/AGIR) - Les personnes victimes de placements forcés dans leur enfance ne doivent pas voir leurs prestations complémentaires baisser après avoir touché la contribution de solidarité. La commission de la sécurité sociale du National soutient à l'unanimité une initiative de son homologue du Conseil des Etats sur le sujet. La commission de la Chambre des cantons va pouvoir élaborer un projet à ce sujet. Il pourra être examiné lors de la session d'hiver. L'objectif est d'éviter que les victimes soient dépossédées du dédommagement en raison d'une baisse voire d'une suppression de leurs prestations complémentaires. La contribution de solidarité d'un montant d'un maximum 25'000 francs est en effet considérée comme un élément de fortune qui peut influer sur le droit aux PC.
Rappelons que jusqu'en 1981, des mesures coercitives ont été ordonnées en Suisse. Des milliers d'enfants et d'adolescents ont été placés dans des foyers ou ont dû travailler dans des fermes. Des personnes ont également été enfermées sans procès car leur mode de vie ne répondait pas aux attentes des autorités. La contribution de solidarité a été fixée à 25'000 francs.
Auteur : ATS/AGIR