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Epizootie - Les autorités grisonnes ont dû faire abattre un troupeau entier de chèvres dans le Val Poschiavo (GR) suite à une vague de paratuberculose
06.11.2019 – Cette mesure extrême a été rendue nécessaire par une pression infectieuse exceptionnelle, invoquent-elles ce mercredi.
(ATS/AGIR) - Au total, 210 chèvres sont mortes au sein de l'exploitation, dont 145 ont dû être abattues sur ordre l'office cantonal vétérinaire et de la sécurité alimentaire. Depuis mars 2018, le mal a régulièrement refait son apparition au sein du troupeau basé à Poschiavo (GR), indique l'office mercredi.
La paratuberculose s'attaque principalement aux chèvres et aux bovins. Elle entraîne l'amaigrissement de l'animal jusqu'à sa mort. Il n'existe aucun remède contre ce mal. Les animaux touchés doivent être tués. Un cas d'une telle ampleur est très rare. Normalement, la Suisse recense tout au plus dix cas isolés de paratuberculose par an.
La probabilité que des chèvres d'autres exploitations aient pu être infectées est minime, selon les autorités. La maladie n'est pas fortement contagieuse et le troupeau décimé n'a guère été déplacé ces dernières années. En outre, le lait produit par les chèvres de l'exploitation n'a pas été commercialisé l'an dernier.
L'"évolution extrême" constatée à Poschiavo fait encore l'objet d'analyses. Il n'est pas encore entièrement élucidé, précise à Keystone-ATS le vétérinaire cantonal Giochen Bearth. Les autorités grisonnes travaillent en étroite collaboration avec plusieurs instituts universitaires. On "suppose" que la maladie est transmissible à l'être humain, écrit l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires sur son site en ligne.
Auteur : ATS/AGIR