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Grippe aviaire : "forte suspicion" de foyer dans un élevage des Landes en France
21.12.2020 – La préfecture des Landes a fait état dimanche d'une "forte suspicion" de foyer de grippe aviaire dans un élevage avicole, qui serait le cinquième touché dans ce département. Tous les volatiles de cet élevage ont été abattus à titre préventif.
"Suite à une suspicion clinique (de foyer d'influenza aviaire) signalée (samedi) à Sort-en-Chalosse par le vétérinaire sanitaire de l'exploitation et au vu des résultats analytiques, positifs H5, rendus par le laboratoire des Pyrénées et des Landes, une zone de contrôle temporaire (ZCT) a été établie", a expliqué la préfecture.
"Dans l'attente des résultats définitifs du laboratoire national de référence, le dépeuplement de l'exploitation a été mis en œuvre dès ce dimanche", a ajouté la même source dans un communiqué.
La préfecture n'a pas précisé le type d'élevage concerné, canards ou volailles, ni le nombre d'animaux. Selon France Bleu Gascogne, il s'agit d'un élevage de 2000 canards.
Si le virus H5N8 est confirmé, il s'agira du cinquième foyer de grippe aviaire en élevage avicole détecté en moins de deux semaines dans les Landes. Un foyer a également été signalé dans un élevage en Vendée et un autre dans les Deux-Sèvres.
"Hautement pathogène"
Selon le ministère de l'Agriculture, l'épisode d'influenza aviaire H5N8 en cours, "hautement pathogène" atteint exclusivement les oiseaux et n'est pas transmissible à l'homme. La maladie circule activement dans la faune sauvage et se manifeste à l'occasion des migrations vers le sud.
La ZCT définie samedi par la préfecture des Landes concerne 41 communes, dans lesquelles il est actuellement procédé au recensement des exploitations de volailles commerciales ou non commerciales et des exploitations d'autres oiseaux captifs. "Aucune volaille et aucun autre oiseau captif ne doit entrer dans les exploitations de la ZCT ou en sortir", a prévenu la préfecture.
Ces foyers infectieux dans les Landes ravivent le souvenir des crises des hivers 2015-2016 et 2016-2017 pour la filière foie gras, marquées par des abattages massifs. Mais l'impact économique redouté dans l'immédiat est plutôt celui du Covid-19 et des restaurants fermés en raison de la pandémie.
Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS)