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Influenza aviaire en Europe de l'Est et en Allemagne
04.02.2020 – Les détenteurs de volaille doivent donc rester vigilants et se montrer attentifs aux symptômes suspects, rappelle l’OSAV.
(AGIR/SP) - Depuis le début de l’année, informe l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) sur son site, plusieurs cas d’influenza aviaire hautement pathogène (HPAI) sont apparus dans des exploitations avicoles et chez des oiseaux sauvages en Europe de l’Est (Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, République tchèque, Ukraine) et en Allemagne. En raison des échanges commerciaux intensifs dans le secteur avicole, l’épizootie risque de se propager davantage. Les États touchés ont immédiatement pris les mesures nécessaires, y compris la délimitation de zones de protection et de surveillance, ce qui entraîne une interdiction du commerce en provenance des régions touchées.
Pour protéger les unités d’élevage de volailles suisses, il est important de prévoir et, encore mieux, de mettre en œuvre des mesures de biosécurité efficaces, rappelle donc l’OSAV. Les mesures de protection visant à empêcher l’introduction de l’épizootie sont régulièrement adaptées à l’évolution de cet épisode épizootique, précise l’office.
Grippe aviaire
La grippe aviaire est causée par le virus influenza A des sous-types H5 ou H7. On distingue la grippe aviaire hautement pathogène de sa version faiblement pathogène. Un virus influenza aviaire faiblement pathogène (low pathogenic avian influenza, LPAI) peut se transformer en virus hautement pathogène (highly pathogenic avian influenza, HPAI) par mutation. Les HPAI sont vecteurs de maladies pour l’animal et pour l’Homme, causant ainsi une zoonose. Le porc peut aussi être contaminé par le virus influenza aviaire.
Toutes les espèces d’oiseaux sont touchées, notamment les poules et les dindes. Les infections HPAI produisent en général des signes manifestes de maladie chez la volaille de rente. Les oiseaux aquatiques, comme les canards et les oies, sont moins sujets à la maladie et s’ils la développent, celle-ci est d’intensité moindre. Ils peuvent cependant propager l’agent infectieux. Les infections LPAI sont quant à elles associées à des symptômes bénins et peu spécifiques.
L’enregistrement des élevages de volaille est obligatoire depuis le 1er janvier 2010. Cette obligation concerne également les élevages à titre d’activité de loisir, rappelle l’OSAV.
Plus d’information : https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/tiere/tierseuchen/uebersicht-seuchen/alle-tierseuchen/ai.html
Auteur : AGIR/SP