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La laitue iceberg compte parmi les salades les plus appréciées en Suisse
11.10.2019 – Près d’un quart de ces légumes sont vendus prêts à l’emploi, coupés et ensachés. Une commodité pour laquelle l’acheteur est prêt à débourser un peu plus.
(AGIR/SP) - Le volume de laitues iceberg prêtes à l’emploi vendues au cours des douze derniers mois se chiffre à 2 359 tonnes (bio et production conventionnelle). Ce volume, peut-on lire dans le bulletin du marché de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) de septembre, marque un recul par rapport aux deux années précédentes où il a atteint deux fois 2 490 tonnes. Les ventes sont donc légèrement en baisse, tout comme celles de la laitue iceberg non coupée.
Selon les données de la vente au détail, telles qu’elles ont été relevées par Nielsen Suisse ces trois dernières années, montrent que l’immense majorité (98 %) des denrées alimentaires prêtes à l’emploi ou prêtes à être cuisinées sont issues de la production conventionnelle. Et l’OFAG de préciser que, dans la production biologique, la laitue iceberg coupée ne représente par contre que 6 % des ventes ; il ne s’en écoule qu’environ une tonne par semaine.
Laitues iceberg vendues non coupées, fluctuations saisonnières
Selon les chiffres mensuels des ventes les quantités moyennes de laitues non coupées écoulées chaque semaine subit des fluctuations beaucoup plus importantes que son homologue prête à l’emploi, tant en qualité bio que dans la production conventionnelle. Le printemps, en particulier les mois de mars et d’avril, sont caractérisés par une demande soutenue, et le mois d’octobre accuse au contraire un creux des ventes. C’est également au mois de mai que la laitue parée occupe la plus grande place les trois années considérées, avec 28 % de toutes les ventes de laitue iceberg. Au mois d’octobre aussi, la laitue parée représente une grande part des ventes, cependant surtout parce que la laitue entière est moins présente dans les étalages.
Les laitues iceberg coupées sont plus onéreuses
Sur les trois dernières années, la laitue iceberg coupée a coûté en moyenne 9.51 francs le kilo, soit plus du double que son homologue entière (4.56 francs le kilo, soit une différence de 108 %). La différence est légèrement moindre dans la production biologique. En effet, ces produits ont coûté en qualité bio respectivement 14.84 francs et 7.73 francs le kilo (différence : +92 %).
Etat général du marché en septembre
Le panier-type valable pour toute la Suisse a coûté, en septembre, 62.63 francs, c’est-à-dire 10 % de moins que l’année dernière à la même période.
Toujours en septembre, notons que le prix de gros des tomates suisses en grappes a renchéri dans deux canaux de distribution, passant à 2.33 francs le kilo chez les détaillants traditionnels, et à 2.51 francs le kilo franco dans la restauration et le commerce de gros pour la restauration. Les tomates affichent une nette hausse par rapport au mois précédent, où les prix s’inscrivaient respectivement à 1.71 et à 1.75 francs le kilo. Une hausse probablement imputable à la faiblesse de l’offre, en raison des baisses de rendement causées par la sécheresse, note le bulletin. Des contingents d’importation de tomates (en grappes, rondes et charnues) ont été octroyés pour la fin du mois d’août. Au total, 669 tonnes de ce fruit ont été importées, ce qui correspond au triple de la valeur enregistrée en août 2018 (225,7 tonnes).
Plus d'info: https://www.blw.admin.ch/blw/fr/home/markt/marktbeobachtung/fruechte-und-gemuese.html
ATS/AGIR
Auteur : AGIR/SP