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La Suisse peu dépendante dans le domaine alimentaire
15.03.2022 – Bien que l'Ukraine et la Russie soient de gros exportateurs de blé et d'engrais, la Suisse est peu exposée. Les liens de dépendance directs du pays sont assez faibles, a indiqué lundi le Département fédéral de l'économie (DEFR) dans sa réponse écrite aux questions.
Rapportés au volume total des importations par produit, seuls 2% des céréales, 4% des fourrages et 4,5% des huiles et graisses végétales qui sont importés en Suisse proviennent de ces deux pays. L’approvisionnement incombe aux milieux économiques.
En raison de la situation, le secteur agricole et la filière agroalimentaire prennent actuellement des mesures pour garantir l’approvisionnement. La Suisse fait aussi partie du mécanisme européen de préparation et de réaction aux crises de sécurité alimentaire.
Si le marché ne peut plus satisfaire la demande en denrées alimentaires, il est possible de libérer des réserves obligatoires. D’autres instruments d'intervention sont possibles, comme les mesures de promotion des importations ou de restrictions des ventes. L'optimisation de la production pour augmenter l'auto-approvisionnement n'est en revanche pas idéale pour surmonter des pénuries à brève échéance, a encore précisé le DEFR.
Auteur : Agnce Télégraphique Suisse (ATS)