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La Thurgovie améliore la protection des animaux dans son fonctionnement
25.10.2019 – Réagissant à l'affaire des chevaux et troupeaux maltraités à Hefenhofen, l'exécutif a décidé de réviser l'ordonnance en la matière. Il entend aussi élaborer une loi sur les affaires vétérinaires.
(ATS/AGIR) - Révélés en été 2017, les cas graves de maltraitance survenus à Hefenhofen et traités avec passivité par les autorités sont à l'origine de ce changement de politique. Des erreurs à différents niveaux de l'administration ont empêché l'adoption de mesures de protection efficaces dans cette affaire, avait conclu la commission d'enquête externe en octobre dernier.
Entretemps, la moitié des 18 recommandations de cette commission ont été mises en œuvre par le canton, indique aujourd’hui le gouvernement thurgovien dans un bilan. Il en va ainsi de la réorganisation de l'office vétérinaire cantonal où un poste de juriste y a été créé, de même que la possibilité de constituer des groupes de surveillance dans des cas spécifiques. D'autres nouveaux postes sont prévus dans le budget 2020.
L'exécutif annonce du même coup sa mesure la plus importante: il a décidé de réviser l'ordonnance sur la protection des animaux. Sa mise en œuvre doit devenir plus unitaire, plus moderne, plus transparente et mieux coordonnée. L'éventail des sanctions administratives contre les contrevenants doit être élargi, de l'avertissement jusqu'à l'interdiction de détention d'animaux.
L'ordonnance doit aussi fixer le cadre de la collaboration de l'autorité régissant la protection des animaux avec la police cantonale, notamment, ajoute l'exécutif.
A plus long terme, le Conseil d'Etat thurgovien veut élaborer une loi sur les affaires vétérinaires assortie d'une ordonnance. Cette dernière doit régir la mise en œuvre de la protection des animaux, ainsi que celle du droit touchant aux épizooties, aux produits alimentaires et à la médecine vétérinaire.
Auteur : ATS/AGIR