Le mode de transport des produits frais doit être connu

06.10.2023 – Les consommateurs doivent savoir comment viande, poisson, fruits et légumes arrivent dans leurs assiettes. La commission compétente du National a ouvert vendredi la consultation sur un projet initié par Christine Badertscher (Vert-e-s/BE).

L'écologiste souhaite plus de transparence sur le mode de transport, notamment aérien, des denrées alimentaires fraîches, soit non transformées. L'empreinte environnementale du transport par voie aérienne est considérable, rappelle-t-elle dans son texte. Un tel transport est à bannir. Si l'on veut s'en éloigner, la première chose à faire est de l'indiquer sur l'étiquette.

L'obligation de déclarer le mode de transport s'inscrit dans la poursuite des objectifs climatiques suisses, soutient la commission de la science, de l'éducation et de la culture. Et de noter une volonté croissante de la part de la population de rendre le système alimentaire plus durable. La déclaration permet aux consommateurs d'effectuer leurs achats en meilleure connaissance de cause.

Une minorité de la commission doute de l'utilité écologique de la déclaration du transport aérien. Elle craint aussi que les coûts entraînés par la déclaration soient répercutés sur les prix à la consommation et que la liberté de choix ne soit plus garantie. Et d'estimer qu'il faudrait également clarifier la compatibilité de la déclaration avec les engagements internationaux pris par la Suisse dans le cadre de l'OMC.

Le délai de consultation court jusqu'au 22 janvier 2024.

Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS)