Le secteur Analyses du marché de l’OFAG présente une étude sur la consommation par individu des œufs en Suisse

05.08.2019 – Les analystes ont notamment cherché à savoir quel est l’ordre de grandeur des importations «cachées», c’est-à-dire tout ce qui concerne les œufs importés sous forme d’aliments ultra-transformés.

(AGIR/SP) – Dans son étude, l’OFAG explique que certaines importations ne figurent pas dans la statistique de la consommation en Suisse. Ainsi, selon la statistique, la courbe des importations «cachées» d’œufs marque une nette hausse, même si les chiffres de l’année 2018 sont en recul par rapport au pic de 134 millions d’œufs dans des préparations alimentaires atteint en 2016. Les importations ont presque triplé depuis 2005, passant de 44 à 127 millions d’unités. Par contre, le volume converti des exportations, inférieur au million d’unités, est presque négligeable. Cette situation pourrait s’expliquer par la délocalisation de certains éléments de l’industrie nationale et leur transfert dans des pays où la production est moins chère.

L’OFAG nous apprend que l’offre sur le marché suisse de l’œuf se chiffre à 1,545 milliard d’unités et marque une augmentation de 8,2 %. Les œufs «cachés» dans les préparations alimentaires importées régulièrement sont estimés à 7,5 % de ce volume.

En termes de consommation individuelle, l’analyse démontre qu’elle s’est accrue de 15 unités pour atteindre en 2018 environ 196 œufs par personne. Même si elle est qualifiée d’élevée par les spécialistes, ces derniers indiquent que, par comparaison avec d’autres pays, cette consommation n’atteint pas celle de l’Allemagne et de l’Autriche où l’on consomme 230 œufs par an et par habitant.

(www.blw.admin.ch/blw/fr/home/markt/marktbeobachtung/eier.html)

Auteur : AGIR/SP