Main Content
Les cerfs rouges infectés par la tuberculose bovine représentent un risque de contagion élevé pour les animaux sauvages et les animaux de rente
11.02.2020 – L'étude «Prévention et lutte contre la tuberculose chez le cerf rouge», mandatée par l’OSAV, permet de mettre en évidence les mesures de prévention et de lutte adaptées aux spécificités régionales.
(AGIR/SP) - Si la Suisse et la Principauté de Liechtenstein n’ont pas été touchées jusqu’ici par la tuberculose bovine, selon les résultats de l’étude, les mesures prises jusqu’à présent dans un souci de prévention sont efficaces, constate l’OSAV aujourd’hui dans un communiqué. Elle traite aussi de la situation dans le Vorarlberg et le Tyrol, où la tuberculose bovine touche les cerfs rouges depuis des années.
Les résultats de l'étude montrent toutefois que la lutte contre la tuberculose reste un défi majeur : l’évaluation d’autres mesures, fondée désormais sur les recommandations faites dans l’étude, se poursuit, et les travaux de recherche dans ce domaine sont encouragés.
Ne pas baisser la garde
Les trois mesures essentielles, détaille le communiqué, restent la régulation des effectifs de cerfs rouges, l’interdiction du nourrissage des cerfs et la biosécurité dans les exploitations d’animaux de rente. Ce triple dispositif vise à réduire les contacts entre les cerfs rouges et les animaux de rente. Le cas échéant, des mesures de canalisation des hardes de cerfs rouges doivent être prises pour empêcher les contacts entre les hardes indemnes de tuberculose et celles qui ne le sont pas.
Possible transmission à l’homme
La tuberculose est une maladie infectieuse bactérienne chronique, qui touche l’homme et l'animal. La présence de l’agent infectieux Mycobacterium caprae est constatée depuis de nombreuses années chez les cerfs rouges dans la zone alpine frontalière entre l’Allemagne et l’Autriche. Dans le Vorarlberg, l’agent infectieux représente une menace pour l’homme et pour l’animal. Des troupeaux de bovins sont sporadiquement contaminés dans cette région.
Plus de détails et étude sur www.osav.admin.ch .
Auteur : AGIR/SP