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Les élus veulent maintenir la pression sur les porcheries
24.09.2019 – Le Grand Conseil vaudois est revenu aujourd’hui sur les mesures mises en place après la révélation de cas de maltraitance dans des porcheries du canton en 2017.
(ATS/AGIR) - La démarche est saluée à droite comme à gauche, mais tous insistent: elle doit s'inscrire dans la durée. Durant l'après-midi, plusieurs députés ont rebondi sur les réponses du Conseil d'Etat à leurs interpellations sur les conditions d'élevage et de mise à mort des animaux de boucherie. Avenir des abattoirs, surveillance de la filière porcine, bétaillères, les préoccupations des élus sont nombreuses.
S'agissant des porcheries, le renforcement des contrôles mis en place par le canton a été salué par Valérie Schwaar. "Les mesures ont porté leurs fruits", s'est réjouie la socialiste qui espère que les scandales révélés en 2017 ne se reproduiront plus. Même topo du côté de la vert'libérale Claire Richard et du vert Yves Ferrari. Les mesures prises doivent être solidement pérennisées, insiste la première. Il faut maintenir la pression, martèle le second. Oui, a rétorqué le ministre Philippe Leuba. Reste que malgré le renforcement des contrôles, "le risque zéro n'existe pas", prévient-il.
Au micro, tant la verte Léonore Porchet que le socialiste Stéphane Montangero ont mis quant à eux l'accent sur l'importance de la proximité entre les lieux d'abattage et d'élevage. "C'est la viande qui doit être déplacée et non les animaux vivants qui doivent être transportés sur des dizaines de kilomètres", a plaidé l'élue.
Ce coup de projecteur sur les porcheries vaudoises a également provoqué des réactions tout à droite, au sein de l'UDC. Estimant que les problèmes de la filière relevaient de certains éleveurs mais également de services de l'Etat, Sylvain Freymond a réclamé des solutions pour pérenniser la production dans le canton.
Plusieurs porcheries mettent ou vont mettre la clé sous la porte. Une situation qui impacte les sociétés de fromagerie car le petit-lait sert à alimenter les cochons. Pour le député, il faut intervenir sur "les embûches administratives" auxquelles les porteurs de projets doivent faire face.
Auteur : ATS/AGIR