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Les nuisibles en forêt: La résistance s'organise
23.09.2020 – Les organismes nuisibles figurent parmi les dangers grandissants auxquels sont exposées les forêts suisses. Qualifiés de «menaces biotiques», ils sont la conséquence directe de la mondialisation et des changements climatiques. Le capricorne asiatique, l'ailante et le nématode du pin n'en sont que quelques exemples.
Le risque est que les arbres infestés tombent malades et dépérissent. Un autre péril possible est l'éviction d'espèces animales ou végétales dignes de protection. Enfin, des fonctions forestières importantes telles que la production de bois, la prévention des dangers naturels ou la biodiversité se trouvent prétéritées.
L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) dispose depuis le 1er janvier 2018 de sa propre ordonnance destinée à adopter rapidement des mesures de lutte contre ces fléaux. Le Conseil fédéral s’est, quant à lui, engagé dans sa Politique forestière 2020 à protéger nos forêts. Les attaques et la prolifération de ces organismes ne doivent en effet pas dépasser le seuil du tolérable.
Les cantons et les communes sont mobilisés sur ce même front. Il s’agit de veiller par là à ce que les forêts continuent à remplir leurs multiples usages pour le bien de la population suisse. L’OFEV a publié un fascicule intitulé «Aide à l’exécution. Protection des forêts» qui expose les principes de collaboration entre autorités, instituts de recherche et autres acteurs de la gestion des organismes nuisibles.
Auteur : AGIR