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Recherche - Autorisation d’une dissémination de maïs génétiquement modifié
02.03.2020 – L'objectif de cette dissémination est de mieux comprendre comment ces lignées de maïs transgéniques se comportent en plein champ.
(AGIR/SP) - L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a autorisé aujourd’hui, sous réserve de conditions rigoureuses, la dissémination expérimentale de 2020 à 2023, par l’Université de Zurich, de maïs génétiquement modifié dans lequel un gène de résistance du blé aux maladies fongiques a été introduit. L’Université de Zurich, précise le communiqué de ce jour de l’OFEV, devra mettre en place une série de mesures pour garantir la sécurité des êtres humains, des animaux et de l’environnement et pour éviter la propagation de matériel génétiquement modifié hors de la surface d’expérimentation.
Ces conditions sont comparables à celles imposées aux précédentes expériences réalisées en Suisse. Ainsi, l'Université de Zurich devra préciser chaque année la taille de la surface cultivée avant chaque période de plantation. Afin que les abeilles ne récoltent pas de pollen génétiquement modifié, il faudra également supprimer les fleurs mâles des plants de maïs génétiquement modifiés. Cette mesure correspond à la demande faite par les milieux apicoles dans le cadre de la mise à l'enquête publique.
Effectués à Reckenholz (ZH) sur un site protégé de la station de recherche fédérale Agroscope, les tests contribueront à la recherche fondamentale ainsi qu'à l'étude des aspects de biosécurité liés à la dissémination de plantes génétiquement modifiées. L'objectif de cette dissémination expérimentale est de mieux comprendre comment ces lignées de maïs transgéniques se comportent en plein champ, en particulier en ce qui concerne leur résistance aux maladies fongiques.
En Suisse, la culture de plantes génétiquement modifiées à des fins de recherche est soumise à autorisation. Leur culture est interdite jusqu'à fin 2021 en raison du moratoire en vigueur.
Auteur : AGIR/SP