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Retrait des clôtures après la pâture en Valais
15.09.2022 – Il faut mieux protéger la faune sauvage en introduisant notamment une obligation cantonale de retirer les clôtures après la pâture. Le Grand Conseil valaisan a suivi, sans débat, la réponse du Conseil d'Etat à un postulat interparti allant dans ce sens.
Grillages inutilisés, treillis empêtrés dans la végétation, des sangles laissées par terre, des filets de pâturage ou autres fils barbelés constituent un danger pour la faune et se transforment souvent en pièges mortels, expliquent dans leur texte déposé en 2021 quatre députés haut-valaisans issus des rangs des Verts, du PLR, du Centre et de l'UDC. Selon le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF), plusieurs dizaines d?animaux connaissent ce sort chaque année, ajoutent-ils.
Conscient de la problématique, le Conseil d'Etat propose dans sa réponse d'accepter le postulat dans le but d'améliorer la protection de la faune sauvage et "d'introduire une obligation cantonale de retirer des clôtures lorsque les animaux de rente ne sont plus sur place, comme cela est déjà prévu pour les zones d'estivage par l'ordonnance fédérale sur les paiements directs". Il s'agira aussi "de réglementer par voie légale la procédure de contrôle".
Une brochure d'information et d'aide à la mise en oeuvre sera mise à disposition. En cas de non-respect des obligations légales une perte de subventions pour les clôtures pourrait être prise en compte, relève le canton. Le parlement a suivi sans débat la proposition et transmis le texte au gouvernement pour exécution.
Thématique complexe
Dans sa réponse très détaillée, le Conseil d'Etat souligne aussi que la thématique des clôtures (fixes ou mobiles) est relativement complexe, dans la mesure où elle implique plusieurs services (forêts, agriculture, mobilité, faune) ou instances (communes, commission cantonale de constructions) suivant les cas concernés.
Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS)