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Un mois de mars sec pourrait être un problème pour le blé
28.03.2022 – Un mois de mars aussi sec que celui de cette année pourrait entraîner une baisse de la récolte de blé. En effet, le sol sec rend la germination des semis de printemps difficile et irrégulière.
Les conditions actuelles ne sont pas optimales pour le blé de printemps, le maïs ou le soja, a déclaré jeudi Dario Fossati, de la station de recherche Agroscope, à Keystone-ATS. Pour le blé d'hiver, il est possible que le nombre d'épis par plante diminue.
Mais il n'y a pas encore de danger pour les plantes, car il est encore tôt dans l'année. Pour le moment, il recommanderait d'arroser les germes frais.
En outre, les plantes disposent d'une certaine flexibilité, qui leur permet de compenser en partie le manque d'eau plus tard, lorsque celle-ci est à nouveau disponible. Elles produisent alors des pousses plus tard.
Une récolte toujours plus précoce
Mais l'évolution à long terme sur le Plateau commence à poser problème, a déclaré M. Fossati. Sur le site Agroscope de Changins à Nyon (VD), une tendance à une récolte toujours plus précoce a été observée.
Chaque année, celle-ci a lieu en moyenne une demi-journée plus tôt que l'année précédente. Le blé a donc de moins en moins de temps pour former des grains. Sur leur site, ils ont ainsi perdu environ 20 jours au cours des 40 dernières années, a déclaré M. Fossati.
Agroscope tente donc de trouver les meilleures variétés pour le climat futur en Suisse. Les changements imprévisibles, avec des étés tantôt humides tantôt secs, des années de chaleur extrême et d'autres de froid, posent problème aux chercheurs. Ceux-ci doivent développer des stratégies pour trouver le mélange optimal de variétés.
Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS)