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Des cultures high-techs sous serres
Dans les serres de Jeremy Blondin, à Perly, tout est fait pour répondre aux moindres besoins des plantes. Sans rien laisser au hasard, grâce à l’informatique et des capteurs qui sont reliés aux cultures. Ils permettent d’analyser la chaleur, l’hydrométrie, les besoins en nutriments… « On amène exclusivement ce dont la plante a besoin pour se développer. Ainsi, il n’y a ni gaspillage, ni excès », explique le jeune maraicher (35 ans), passionné de high-tech.
Si Jeremy Blondin cultive d’autres légumes, telles que des salades, il s’est avant tout spécialisé dans la tomate. Il en produit environ 1000 tonnes par an, et plus particulièrement des spécialités comme des tomates anciennes, gustatives, de couleurs, des tomates cerises… Elles poussent exclusivement sur substrat et sous couvert
Traitements très ciblés
Dans cet environnement idéal - où butinent également des bourdons qui assurent la pollinisation et des « insectes auxiliaires » qui luttent contre les ravageurs – les plantes peuvent croitre avec peu de problèmes. Ce qui limite fortement les traitements. Toutefois, précise Jeremy Blondin, « entre très peu et rien du tout, la différence est énorme. On ne traite jamais l’ensemble de la culture. En revanche, on agit sur des foyers, quand il y en, c’est-à-dire à l’endroit où la maladie a commencé, ou à celui qui subit une attaque d’insectes. Pour cela, on utilise aussi bien des produits de synthèse que des produits biologiques, tout dépend des cas. » A défaut, c’est une culture entière qui pourrait être perdue.
Article et vidéo: Pascale Bieri/AGIR
Une série qui donne la parole aux agriculteurs
Alors que la population suisse votera, en juin prochain, sur deux initiatives dont l’objectif est de supprimer l’utilisation des produits phytosanitaires dans l’agriculture (y compris les produits autorisés en bio pour l'initiative "eau propre"), nous avons choisi de donner la parole aux agricultrices et aux agriculteurs. A travers une série de vidéos, ils nous parlent de leur métier ; de leur engagement envers la population et l’environnement ; de l’évolution des soins qu'ils apportent à leurs cultures ou encore de l’attention qu’ils accordent au bien-être animal.
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Christophe Courtois de Versoix (GE)
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