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Des traitements en bas volume
Léonie Cocquio a repris l’exploitation familiale à Cartigny (GE) en 2009, après une formation de graphiste et un passage dans l’horlogerie. « Je suis revenue au bercail et j’ai attrapé le virus de l’agriculture », confie-t-elle. Son quotidien comprend désormais la production de grandes cultures, de vignes, d’un peu de pommes de terre et de lentilles.
Sensible à l’équilibre environnemental, l’agricultrice a suivi il y a trois ans une formation sur les traitements en bas volume, dispensée par AgriGenève, pour réduire la quantité de produits phytosanitaires dans ses cultures. « J’en suis très contente. C’est un peu plus de contraintes, mais beaucoup moins de phytos dans les champs. » Cela ne dispense toutefois pas Léonie Cocquio d’avoir recours à des traitements en cas de nécessité, au risque autrement de perdre l’ensemble d’une récolte : « En médecine, on ne se passe pas d’antibiotiques, pourquoi devrions-nous nous priver d’un outil pour soigner nos cultures ? »
Une série qui donne la parole aux agriculteurs
Alors que la population suisse votera, en juin prochain, sur deux initiatives dont l’objectif est de supprimer l’utilisation des produits phytosanitaires dans l’agriculture (y compris les produits autorisés en bio pour l'initiative "eau propre"), nous avons choisi de donner la parole aux agricultrices et aux agriculteurs. A travers une série de vidéos, ils nous parlent de leur métier ; de leur engagement envers la population et l’environnement ; de l’évolution des soins qu'ils apportent à leurs cultures ou encore de l’attention qu’ils accordent au bien-être animal.
Découvrez également
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Texte et vidéo: Pascale Bieri/AGIR