Raphaël Angst gère avec sa famille, à Illarsaz, une exploitation mixte, des cultures maraîchères et un élevage de taureaux. Il insiste sur les contrôles très stricts qui se pratique en Suisse et sur le professionnalisme dont lui et ses confrères font preuve. Des pratiques comme les traitements préventifs ont par exemple été abolies. Le désherbage mécanique, par contre, se généralise. Le jeune agriculteur déplore que d’autres pays ne respectent pas ces standards. «Ce sera au consommateur de prendre ses responsabilités et de dire ce qu’il préfère», résume-t-il. «Si le oui passe le 13 juin, les diminutions de la production de pommes de terre varieront entre 20 et 30 pour cent. Nous devrons donc en importer de l’étranger», annonce-t-il.