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179e assemblée de délégués de la MIBA à Möhlin (AG)
href="file:///C:DOCUME~1wlaagi00LOCALS~1Tempmsohtml1�1clip_filelist.xml« Il
s’agit maintenant de resserrer les rangs au sein de la branche, de cesser
d’anéantir de la valeur ajoutée et de perdre des marchés à force de concurrence
et de mésentente… ». Daniel Jenni, président de la MIBA, a appelé à la
solidarité pour éviter d’en arriver à produire du lait à 30 centimes le kilo.
Le nouveau directeur de la MIBA,
Christophe Eggenschwiler, a ajouté que la
MIBA faisait tout pour maîtriser les volumes, par un octroi
restrictif des quantités supplémentaires.
Cinq propositions sur le gril
Du
ras le bol des producteurs quant aux prix du lait, à l’impuissance des
organisations laitières à mieux défendre la profession ont émergé quelques
propositions soumises au vote de l’assemblée. Sortir de la FPSL ? A une large
majorité, les délégués ont décidé de rester membres de la Fédération suisse des
producteurs de lait (FSPL). Pour opérer un retrait de l’organisation faîtière,
il aurait fallu qu’au minimum deux tiers des voix se prononcent dans ce sens.
Rendre la quantité de « roulement » (c’est-à-dire les sous- ou sur-
livraisons) proportionnelles à la quantité de base ? Refus par 165 voix
contre 33. Liquider la moitié du patrimoine immobilier de la MIBA et répartir les valeurs
dégagées aux producteurs en fonction des droits de livraison ? Proposition
retirée. Ne plus payer de cotisation à l’Union suisse des paysans ? L’idée
est abandonnée. Ne plus payer de cotisation à la plate-forme laitière IP-Lait à
partir du 7 mai si des mesures efficaces de gestion des quantités ne sont pas
adoptées et appliquées le 6 mai par le comité ? Acceptée par 208 oui
contre 18 non.
La MIBAen chiffres
La MIBA compte 219 sociétés, dont 230 membres à
titre individuel, soit 2429 membres au total, dont 1948 fournisseurs de lait.
Avec plus de 254 millions de kg de lait achetés en 2009 (dont plus de 14
millions de lait bio), l’organisation a connu une baisse de 1,15%. La plus
grande partie du lait est vendue à ELSA (Estavayer lait) et à Emmi ; une
moindre partie à Cremo, Vallait et Hochdorf Sulgen. Le prix moyen a varié entre
56,4 et 59,9 ct/kg avec un plafond à 71,9 (lait bio). La MIBA, qui cherche à renforcer
sa marque notamment dans les laiteries bâloise du groupe Manser et affiliés,
envisage de construire une nouvelle centrale de logistique pour les produits
frais à Aesch.