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9ème Assemblée générale de SWISSCOFEL à Berne
« SWISSCOFEL demande des
règles et des mesures d’accompagnement qui permettent de compenser au moins en
partie les coûts et les inconvénients structurels vis-à-vis de l’UE ». Marc
Wermelinger, directeur, a estimé que ces conditions sont indispensables pour
que l’agriculture et l’économie des denrées alimentaires suisses puissent
conserver leurs parts de marché si les frontières s’ouvrent. Les agriculteurs,
les commerçants et les transformateurs se retrouvent ici dans le même bateau et
doivent ramer au même rythme. Pour cela, ils doivent pouvoir compter les uns
sur les autres et surtout avoir des règles claires et des conditions fiables.
Le président Jacques Blondin a
rappelé la triple participation de SWISSCOFEL sur le front des réflexions quant
aux adaptations nécessaires à une entrée sur le marché européen. Au sein de la Communauté d’intérêt
pour du secteur alimentaire, l’organisation s’engage pour de bonnes conditions
cadre de la chaîne de valeur ajoutée de l’économie agricole et des denrées
alimentaires suisses. Avec le groupe de travail de la branche (Union maraîchère suisse,
Fruit union suisse, Swisspatat…), elle vise à définir les intérêts communs à la
branche en intégrant dans ses revendications l’amont et l’aval de la production. Elle
est aussi bien impliquée dans le Groupe « Mesures d’accompagnement »
mandaté par la conseillère fédérale Doris Leuthard. « Nous n’avons pas le
droit de nous tromper ni de laisser faire ; il en va de notre
avenir ! » a souligné haut et fort le président.
Au chapitre de la concurrence,
Jacques Blondin, après avoir considéré combien celle-ci peut être saine, a
demandé que les règles du jeu soient similaires pour tous. Allusion à la
décision prise par l’UE de supprimer les prescriptions de qualité pour un grand
nombre de fruits et légumes. La
Commission de la branche qui a planché sur ce sujet a décidé
de maintenir les prescriptions, histoire de donner pleine satisfaction au
consommateur.
Du côté du feu bactérien des
pomacées, l’organisation ne conteste pas, dans l’urgence, l’utilisation des
antibiotiques au printemps dans les vergers. Elle souhaite néanmoins que des
alternatives à cette thérapie contestée puisse être trouvées rapidement.
Au point « renouvellement du
Comité », le président Jacques Blondin et le comité ont été réélus à
l’unanimité.