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AGIR réactualise et réédite deux brochures : chevaux et pommes de terre sous un jour renouvelé.
Après les actions écologiques des paysans, les céréales ou encore les vignobles, voici venu le tour des pommes de terre et des chevaux. Concernant ces équidés, on apprend en lisant ces pages qu’au cours des trente dernières années, ils ont petit à petit reconquis le pays pour atteindre aujourd’hui un effectif de plus de 100’000 têtes. Et 70% d’entre eux se trouvent dans des exploitations agricoles.
Le choix du cœur
Ornella Eicher élève par exemple des Franches-Montagnes avec son mari, Thierry, à La Selle au Roy, à Pleigne (JU). Sur l’exploitation familiale, le couple possède six juments poulinières. Ils gardent régulièrement un ou deux jeunes jusqu’à l’âge de trois ans pour les vendre ensuite formés pour la monte et l’attelage, après avoir passé le test en terrain. Outre sa grande polyvalence, Ornella Eicher apprécie la robustesse du Franches-Montagnes. «C’est un cheval très facile à détenir en groupe. Il a peu de problèmes de santé et possède un caractère équilibré. Contrairement à d’autres races, si on ne le monte pas quelques jours, il n’y a aucun souci pour se remettre en selle», commente-t-elle.
Lien vers vidéo "En visite chez Ornella"
Goût partagé
Il n’est dès lors pas surprenant que la famille Guy et Chantal Juillard-Pape ait succombé à cette même passion pour cette race. Leur ferme se trouve dans un petit village situé à la frontière française, à Damvant (JU). Leurs différents troupeaux comptent 10 poulinières, 55 élèves étalons et 25 poulains, ces derniers étant en pension. Les chevaux sont groupés selon leur âge et leur sexe. Guy estime qu’il s’agit de la méthode la plus judicieuse: «Ce sont des animaux sociaux. Ils aiment s’amuser ensemble et faire les fous dans les prés». Ce qui tombe bien, puisque les vastes prairies du Jura leur offrent toute la place nécessaire pour leurs ébats.
Des patates si délicates
Le saviez-vous? Le célébrissime tubercule est et reste l’une des denrées alimentaires les plus importantes en Suisse. Sa consommation annuelle par habitant avoisine en effet les 45 kilos, loin devant celle des pâtes et du riz. Là aussi, AGIR publie une brochure relookée qui en fait découvrir les multiples facettes, parfois insoupçonnées. «Pour moi, la pomme de terre est vraiment la reine des grandes cultures. Elle nécessite toutefois un travail très méticuleux. Les plants nous sont livrés en décembre déjà dans des paloxs en bois», explique Nicolas Seiler qui est établi depuis 2016 au domaine du Château des Bois, à Satigny (GE) avec sa femme Stefanie. Concrètement, les tubercules sont placés dans des cageots de 10 kilos. Puis, ils sont prégermés sous une lumière artificielle au sein de leur espace de stockage. En février enfin, ils sont mis en terre.
Lien vers la vidéo "Nicolas Seiler et Stefanie Schafer, vos paysans"
Technique et rigueur
La brochure présente un autre témoignage qui illustre la technicité de cette culture avec Gérard Bezençon et son neveu Raphaël Miazza qui produisent des pommes de terre à Goumoëns-la-Ville (VD). Le dernier cité a repris en 2007 l’exploitation de son oncle. Tout comme son prédécesseur, Raphaël Miazza est un producteur de plants renommé. Et cela, la Fédération suisse des producteurs de semences (swissSEM) l’a bien perçu: Raphaël Miazza est de ce fait l’un des professionnels auxquels elle confie le soin de multiplier les variétés les plus difficiles à cultiver. Ses confrères et lui l’affirment: la production de plants n’est pas une mince affaire. La qualité doit être irréprochable. Si une plante est malade, elle doit être éliminée du champ rapidement, car les maladies se propagent vite. Seules les pommes de terre absolument saines peuvent être commercialisées afin d’être semées l’année suivante dans un champ ou un jardin. Une exigence dont la brochure salue les fruits.
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