Main Content
Aider les jeunes à faire le bon choix!
« Avec plus de 21'000 visiteurs en 2011, le succès de ce salon n’est plus à démontrer. Cependant, avec une augmentation de 26% du nombre d’exposants cette 3e édition s’annonce tout à fait remarquable », a souligné Béat Kunz, CEO de MCH Beaulieu Lausanne, lors de la cérémonie d’ouverture du Salon des métiers et de la formation. « Nous n’imaginons plus le paysage de la promotion de l’apprentissage et de la formation sans ce salon », a également précisé Anne-Catherine Lyon, chef du Département vaudois de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC), venue à la rencontre des différents exposants, formateurs et professionnels. « Un des objectifs du salon est de faire connaître l’éventail des métiers en offrant aux jeunes filles et garçons la possibilité d’expérimenter la diversité du monde du travail dans lequel ils entreront bientôt », commente Anne-Catherine Lyon. Et le choix est là avec la présentation de 316 métiers sur un espace de 5'400 m2 !
Un flot constant
Par vagues successives, les élèves se sont engouffrés dès l’ouverture des portes à 8h ce matin dans les halles sud de Beaulieu. Parfois sans but précis, certains se laissent porter par leur seule curiosité. Jeux et concours attirent le regard mais rapidement l’exposant s’enquiert de l’intérêt de son jeune public et lui donne des informations complétées par des documents à étudier à la maison.
L’agriculture en avant
Grâce au nouveau stand conçu par AgriAliForm (n°3631), ProConseil – filiale de Prométerre – assure la promotion des métiers d’agriculteur, d’arboriculteur, de caviste, de maraîcher et de viticulteur. « Animé chaque jour par un maitre d’apprentissage et son apprenti, le stand nous permet de proposer aux jeunes toutes les informations nécessaires pour se lancer dans l’une ou l’autre de ces professions. Si, à la fin de la semaine, nous avons pu contribuer à ce que des jeunes se lancent dans un métier de la terre, nous aurons rempli notre objectif », explique Alban Adnet, coordinateur du stand avec Carélie Bovay.
Soutenir la filière CFC
Le cuisinier Benoît Violier, successeur de Philippe Rochat à l’Hôtel de Ville de Crissier, est venu lui aussi apporter son soutien à la filière apprentissage. « C’est la voie que j’ai moi-même suivie et croyez-moi, je ne le regrette pas ! Je trouve que l’apprentissage est une possibilité de formation vraiment excellente qui mérite d’être davantage valorisée. Il faudrait mieux informer les parents comme les jeunes sur les nombreuses possibilités de perfectionnement qui s’offrent après un CFC ».
Passé l’effervescence de la visite du salon avec leur classe, les élèves reviendront probablement ce week-end avec leurs parents pour approfondir leurs idées et leurs envies ou pour trouver des pistes et des réponses leur permettant de faire un choix qui influencera leur avenir.
VB/AGIR