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Animaux de rente - Le Conseil fédéral veut mieux protéger la dignité animale
Le gouvernement a décidé ce mercredi de rejeter l'initiative "Non à l'élevage intensif" et propose un contre-projet direct. Il soutient l'objectif principal du texte lancé par la présidente de la Fondation Franz Weber, Vera Weber, précise-t-il. Il propose d'inscrire dans la Constitution des critères sur le bien-être des animaux de rente. Ces mesures amélioreront les conditions de détention, déjà garanties par la Constitution et la législation. Le Conseil fédéral rappelle qu'il verse des contributions pour soutenir les systèmes de stabulation particulièrement respectueux des animaux et les sorties régulières en plein air.
Le gouvernement considère l'initiative sur l'élevage intensif excessive. Le texte demande à la Confédération de fixer des critères sur un hébergement et des soins respectueux des animaux, l’accès à l’extérieur, l’abattage et la taille maximale des groupes par étable. La référence minimale serait le cahier des charges 2018 de Bio Suisse. L’importation d’animaux et d'aliments d’origine animale devrait aussi répondre aux nouveaux critères.
Ces normes relèvent du droit privé, précise le Conseil fédéral. Et une extension aux importations serait incompatible avec les accords commerciaux.
De son côté, dans un communiqué de presse publié aujourd’hui (www.agirinfo.com/medias/communiques-des-organisations/ ), l’Union suisse des paysans salue le rejet de cette initiative. L'USP considère par ailleurs qu’un contre-projet est inutile : «En effet, l’élevage intensif n’existe pas en Suisse, la loi suisse sur la protection des animaux est déjà très stricte, et les normes de bien-être animal sont élevées », précise la faîtière.
ATS/AGIR