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Assemblée des délégués de la Fédération vaudoise des vignerons
«Nous avons la responsabilité de défendre l’intérêt général
face à certains intérêts particuliers», a rappelé ce matin Philippe Herminjard,
secrétaire de la FVV. Cecredo est repris quelques instants
plus tard par Gilles Cornut, vice-président de la FVV : «Pour que notre
visibilité soit accrue, il est nécessaire que nous fassions front
commun ». Ces cris du cœur viennent à un moment où, pour nombre de
vignerons, le revenu de la vente de raisin ou de vin couvre difficilement les
frais de culture.
Optimisme pour
l’avenir
Gilles Cornut reste optimiste, notamment sur la tendance vers
le «diversifié & proximité» qui profite aux vins vaudois et sur le bon
positionnement des vins des producteurs de la FVV. Il a rappelé
succinctement les caractéristiques de la récolte qui vient de se terminer.
Celle-ci a bénéficié d’une longue maturation et d’un temps sec pendant la
période de récolte. La qualité semble au rendez-vous avec des teneurs en sucre
équivalentes à supérieure à 2007. Les premières dégustations laissent
apparaître des vins fins et structurés, d’un bel équilibre. Les volumes sont
légèrement inférieurs aux prévisions soit 22,5 millions de litres de blanc et
8,5 millions de litres de rouges.
Nouvelles de la FSV
et de l’OVV
S’agissant de la Fédération suisse des vignerons, Willy
Deladoëy, président de la FVV, a montré que la FSV peine à se trouver une
nouvelle voie consensuelle. Ceci malgré toute la bonne volonté du comité, notamment
via l’élaboration d’une charte en 12 points dont l’article 4 précise :
« La FSV encourage l’émergence de solutions permettant à chaque région
viticole de développer ses spécificités tout en garantissant la prospérité de
l’ensemble du vignoble suisse ».
De son côté, Kurt Egli, président du Comité de direction de
l’Office des vins
vaudois (OVV), a fait l’état des lieux de l’OVV: primo, revoir la voilure de l’Office; secundo mettre à disposition les moyens
de profiler le vin vaudois ou/et prévoir l’intégration de l’OVV dans une
structure plus grande pour diminuer les frais généraux. On a aussi parlé de l’abandon
de la Maison de la vigne et du vin – mais sans y croire – et d’une éventuelle
remise en question de la rédaction du «Guillon». Concluant, Kurt Egli a
souligné l’importance «de maintenir intact l’idéal et les buts que l’on s’est
fixés».