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Assemblée générale de Bio-Vaud à La Chaux/Cossonay
Au
point « Elections 2009 », quatre démissions sont annoncées :
Dominique Streit, Vincent Etienne, Robert Richard et François-Philippe
Devenoge, tous pionniers Bio-Vaud (le dernier avec 16 ans de service!). Ils ont
été remplacés sans traîner, notamment par une offre spontanée de dernière
minute, ce qui prouve le beau dynamisme dont fait preuve l’association.
Passé
à la moulinette du comité, les statuts de l’Association, un peu décrépis, ont
nécessité une cure de jouvence. L’opération, assistée par un juriste de
Prométerre, a permis la précision de nombreux points, notamment sur la défense
professionnelle et la commercialisation.
Les
paysans vaudois bio participent à de nombreuses expositions. A tel point qu’ils
commencent à s’essouffler. Ainsi leur a-t-il été impossible de participer au
grand marché des Magiciens de la
Terre du dernier Comptoir suisse. «C’était une période où
l’accumulation de travaux a pris le pas sur le Comptoir; moi aussi je n’ai pas
pu dégager du temps» regrette Christian Hockenjos, président de Bio Vaud. En
revanche, Swiss’Expo en début d’année a pu présenter du bétail bio. Beau succès
également au marché des sonnailles à Romainmôtier et à Morges, où la rue du
Casino devient rue Bio-Vaud, avec resto, musique et animaux ; sans parler
de la remorque stand qui vient de s’équiper d’un groupe frigorifique.
Certaines
expos leur portent chance puisqu’à Berlin, à la Semaine verte, c’est une
huile de colza Biofarm (pressée au Moulin de Sévery) qui a emporté le premier
prix et à Bulle au dernier Swiss Bakery Trophy le Basadinger Naturbrot, un pain fait à 100 % avec la farine du blé
bio produit par la ferme Weilenmann de Basadingen de Bulle, a reçu la médaille de
bronze.
Concernant
la loi cantonale sur l’agriculture, le comité a présenté à l’assemblée les propositions
qu’il a transmises au Service cantonal de l’agriculture: soutient à la culture
biologique, à sa formation et vulgarisation et interdiction des OGM sur le
territoire vaudois.
Dans
les divers, une intervention de Beat Waber de Colombier/Morges sur une demande
de soutient à un projet de recherche sur un champignon antagoniste du liseron a
suscité un houleux débat. Aspects législatifs, nomenclature (herbicide naturel
ou régulateur de croissance), normes suisses et européennes, biodynamie,
« décryptage du langage de la terre »… ; seule l’intervention du
président a pu arrêter le forum.
Autre
débat riche en réflexions : en fin d’assemblée, Bio Suisse et Prométerre
ont confronté leurs points de vue sur l’ALEA. Les premiers préférant garder
ouvert la discussion avec un oui, mais… (mais sans sacrifier les paysans,
l’écologie, la qualité). Le second soulignant les pressions d’une globalisation
galopante. Les deux étant conscients que la Suisse comme demandeur à l’UE possède une marge
de manœuvre restreinte.