« Lors

de nos séances tout au long de l’année, le conseil d’administration constate

que les revenus annexes sont de plus en plus importants dans les exploitations».

Par la voix de son président, Didier Decombaz, le conseil s’étonne de constater

que cette double activité ne concerne pas seulement les petites unités

« dont le besoin est compréhensible et nécessaire ». Il touche aussi les

exploitations toujours plus grandes, avec bétail. Il ne cache pas son souci que

cette activité auxiliaire « génère une surcharge de travail avec des

incidences sur la vie familiale et sociale et finalement sur la qualité de vie ».

Activités 2009

Le

conseil d’administration a examiné 220 demandes d’aides financières, soit 12 de

plus que l’année précédente. 92 d’entre elles ont été déposées par des

agriculteurs qui ont sollicité l’aide de l’Office pour la première fois. 126

exploitants ont demandé un report ou une augmentation du cautionnement. Le

nombre élevé de ce type de requête montre combien les exploitations agricoles

et viticoles vaudoises ont des besoins de trésorerie accrus.

Parcours du demandeur

L’analyse

des résultats comptables des entreprises bénéficiaires de l’aide de l’Office

permet de déterminer le niveau de risque encouru par le pourvoyeur de fonds. La

solvabilité des entreprises est déterminée principalement en fonction des

résultats comptables des débiteurs. L’exploitant demandeur met à disposition de

l’OVCA ses comptes dans le cadre d’un suivi régulier ou du fait d’un mandat

délivré par le client à sa fiduciaire.

Bilan équilibré

La

révision des statuts et du règlement de l’Office, ainsi que les montants

attribués aux différents comptes de provision ont occasionné une augmentation

des charges. En conséquence, le conseil d’administration a proposé à

l’assemblée générale d’attribuer une perte de 886 francs au compte Profits et

Pertes reportés.