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Assemblée générale de VITIplus à Begnins
L’année dernière, 186 échecs au
certificat ont été constatés. Selon Eric Barbay, président de VITIplus, ce
nombre élevé est dû, en particulier, au fait que 119 candidats n’ont pas
participé à deux séances de formation continue, au minimum. Il espère que les
sujets proposés en 2010 arrivent à corriger cette statistique dans le bon sens.
De son côté, Alban Adnet, de
l’Office de conseil viticole de Prométerre, a présenté le rapport de la vulgarisation
viticole. Il s’est réjoui que la participation totale aux activités de la formation
continue ait sensiblement augmenté en raison, notamment, de la démonstration de
machines qui a lieu tous les deux ans. Les trois dégustations techniques, pour
le groupe Viti-Vully, ont été réalisées en cave avec une participation
supérieure à celle des années précédentes. Le cours «Tailler la vigne» a également
connu un bon taux de fréquentation.
L’année 2009 a été marquée, toujours
selon Alban Adnet, par un ralentissement net du nombre de dossiers traités en
conseil individuel, en particulier pour ce qui touche la gestion (études technico-économiques
et budgets). Et le conseiller viticole de signaler que les reprises en
propriété et en fermage, les associations d’exploitants ainsi que la
coordination des interventions en faveur des exploitations en difficulté sont
assurées par des collaborateurs spécialisés, chez Prométerre, qui ne font pas
partie de l’Office de conseil viticole (OCV).
Enfin, il fait remarquer que le
projet «Etude des cépages», géré par l’OCV, aboutira à la fin de cette année.
En effet, la troisième et dernière saison de mesures et de vinification des 130
parcelles du réseau de l’étude s’est très bien déroulée.
Tant Jean-Michel Bolay, délégué
vaudois à la Commission
technique de Vitiswiss, qu’Eric Barbay, délégué au comité de Vitiswiss, ont
fait le point sur les dossiers en cours, à savoir: le développement durable;
les filets de protection et les oiseaux; la protection des abeilles; les
traitements par hélicoptère; les bordures-tampons; et la mise à jour des
exigences PER.
Beaucoup de travail en perspective mais, comme l’a souligné le
président, la volonté d’aller de l’avant « pour promouvoir une viticulture
écologique, durable, prospère et surtout d’excellente qualité, à l’image de ce
fabuleux millésime 2009 actuellement dans nos caves ».