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Conférence de presse de l’USP à Berne
href="file:///C:DOCUME~1wlaagi00LOCALS~1Tempmsohtml1�1clip_filelist.xml« Les expériences réalisées dans d’autres
secteurs, que ce soit la viande, les céréales ou les pommes de terre, montrent
qu’une interprofession acceptée par une forte majorité peut s’avérer positive
pour tous les protagonistes d’une branche de production ». Hansjörg
Walter, le président de l’IP Lait fraîchement élu, a souligné l’importance
cruciale pour le succès de l’interprofession de l’adhésion de tous les
partenaires du marché et du soutien des organisations. Il s’est réjoui que tous
les protagonistes importants de l’économie laitière suisse, à savoir les
organisations de producteurs, les entreprises de transformation et le commerce
de détail, aient accordé leur soutien à l’IP Lait et aient adhéré à
l’association nouvellement fondée.
« J’éprouve un grand soulagement en constatant
que les cercles de la transformation industrielle et de la transformation
artisanale, ceux du commerce de détail et ceux de la production se sont tendu
la main en vue d’un partenariat », a ajouté Peter Gfeller, président de la FPSL. Markus Willimann,
président de l’Association de l’industrie laitière suisse, satisfait de l’issue
des tractations, a tenu à préciser sa pensée : « Il est évident pour
nous que l’interprofession ne mènera pas de négociations sur le prix du lait ni
ne fixera celui-ci. L’industrie laitière reconnaît par ailleurs que les producteurs
de lait doivent obtenir un prix correct pour leur lait de haute qualité produit
en Suisse. Ce prix doit cependant être fixé en fonction de l’évolution du
marché et dépendra donc aussi de la situation existant sur les marchés clients,
en Suisse et à l’étranger ».
De son côté, Jacques Bourgeois, directeur de l’USP,
a rappelé quelques règles. La mise en oeuvre d’instruments efficaces de gestion
du marché sera la tâche la plus importante de l’interprofession. Il est prévu
un système à trois échelons, dans lequel les membres de l’IP négocieront leur
lait. Dans un premier temps la couverture des besoins de base en lait doit être
assurée par des contrats d’une durée minimale d’un an. Il s’agit du «lait
contractuel». L’interprofession doit garantir la sécurité de ces contrats et,
par conséquent, une certaine sécurité des livraisons et de l’écoulement. Au deuxième
stade, le lait qui ne peut être écoulé comme lait contractuel sera traité via
une bourse du lait; c’est le «lait de bourse».A
la bourse, le prix sera déterminé par l’offre et la demande. Avec les
éventuels excédents, on atteint le troisième échelon et ses mesures
d’allégement du marché. En pareil cas, le lait sera pris en charge à des
conditions compatibles avec le marché mondial et exporté sans protection ni
soutien, sans toutefois concurrencer les autres canaux d’écoulement.
Vu la situation actuellement tendue sur le marché
du lait, il est important que l’interprofession se mette rapidement à la tâche. L’assemblée
constitutive de ce jour est un premier pas. D’autres mesures, comme la mise sur
pied d’une bourse provisoire, seront prises ces prochains jours.