La Journée de l’industrie laitière 2007 se tiendra vendredi 9 novembre prochain à Sursee, dans le canton de Lucerne. Deux assemblées générales se tiendront simultanément: celle des délégués de FROMARTE et celle de l’Association suisse des laitiers (ASL). Elles seront suivies de la cérémonie de remise des diplômes fédéraux pour technologues en industrie laitière, introduite par une allocution de René Kolly, président de la Société suisse d’industrie laitière (SSIL).  

Une formation en plein essor  

Dispensée depuis 2001, cette formation de base regroupe les fromagers et les laitiers. Outre ses aspects organisationnels et financiers, elle forme d’excellents généralistes mieux à même de répondre aux rapides changements du monde professionnel que s’ils disposaient des seules connaissances techniques spécialisées. Cet enseignement a logiquement trouvé sa continuation en 2004 dans une formation continue selon un système de 23 modules aboutissant à un contrôle des compétences dans les centres de Sursee et de Grangeneuve. Le bulletin 2007 de l’ASL signale pas moins de 345 technologues en industrie laitière et 35 employés en industrie laitière en formation dans les quatre écoles professionnelles de la branche, sises à Grangeneuve, Langnau, Sursee et Wil. Parmi lesquels figurent 133 apprentis technologues en 1^ère année (109 l’an dernier) et 15 apprentis employés en industrie laitière (19 en 2006). Ces 148 personnes en formation représentent un chiffre record. Les efforts déployés par les responsables de la branche et les conseillers professionnels sous forme de promotion de la relève, d’expositions et de manifestations d’information auprès de la jeunesse sont sans conteste à l’origine de ce beau succès.

En Suisse, la production de lait s’élève à un peu plus de trois milliards de kilos, soit une part très importante du rendement brut de l’agriculture. Maintenir, voire augmenter ces quantités tout en haussant les prix comme le souhaitent les producteurs de lait, «c’est possible seulement avec des produits de haute qualité dont une part significative devra être exportée», déclare Isidore Lauber, président de l’ASL. En ajoutant que, pour y parvenir, les entreprises artisanales et industrielles ont besoin de personnel et de cadres bien formés. Avec une formation initiale développant aussi bien les côtés pratiques que théoriques et l’approfondissement des connaissances dispensé dans les écoles de laiterie, l’industrie laitière est bien partie !