Main Content
La Cave Cidis dévoile son Château de Malessert 2011
« Ce Château de Malessert 2011 m’épate ! Tant par son expression, sa force et sa robe. C’est un vin qui a été fait dans la vigne et pas dans la cave. Il n’y a pas eu d’artifices dans son élaboration. Sa nature de Chasselas a juste été poussée à l’extrême », commente Thierry Walz, directeur de la Cave Cidis, fier de présenter son Premier Grand Cru Vaudois.
Peu d’élus
Pour accéder à cette distinction prestigieuse - seuls onze autres millésimes 2011 vaudois l’ont reçue - le Château Malessert a dû prouver sa valeur et pour ce faire, répondre parfaitement aux conditions imposées par le règlement vaudois de la Commission des Premiers Grands Crus.
Cinq points essentiels doivent être respectés pour prétendre au sésame. Le domaine doit prouver sa capacité de produire avec constance et ainsi être en mesure de proposer une série continue de dix millésimes du même vin. Les Premiers Grands Crus doivent forcément être issus de cépages traditionnels, Chasselas, Pinot noir ou Gamay, et être cultivés selon les règles de production intégrée. La récolte du raisin doit se faire à la main car elle permet un tri sévère et précis. Le raisin vinifié doit être issu à 100 % du même terroir que le vin. Finalement, une fois que la commission technique a validé le dossier de candidature, le vin doit encore passer par la commission de dégustation pour en certifier la qualité intrinsèque.
Un terroir propice
Situé à Perroy (VD), le Château de Malessert est riche de plus de mille ans d'histoire et d’un savoir-faire reconnu. Ce terroir a sans doute offert aux Château de Malessert Féchy, La Côte AOC 2011, des qualités lui permettant d’obtenir aujourd’hui cette ultime distinction. Issu d’une parcelle spéciale de 15'000 m2, ce Chasselas roux de Fontainebleau a été vinifié en cuve inox et possède : « une robe jaune dorée. Au nez, on distingue des fruits mûrs, de la pêche. C’est un vin très équilibré et possédant une belle rondeur. Je le vois bien avec une cuisine locale ou… indienne comportant des notes de safran ou de curry ; mais quels que soient vos choix, c’est un vin qui respecte les produits avec lesquels vous allez le servir », souligne Rodrigo Banto, œnologue responsable de la Cave Cidis.
Quelque 12'000 bouteilles de ce millésime 2011 d’exception ont été produites et attendent d’être dégustées. Quant au millésime 2012, il fait preuve de belles prédispositions : « Nous allons attendre le dernier moment avant de le récolter, probablement pas avant la mi-octobre. Il est déjà en avance par rapport au calendrier et même si les quantités s’annoncent plus faibles, tout cela s’annonce très bien », précise Rodriguo Banto.
Vincent Bailly
AGIR