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L’agriculture fait son bilan carbone
Si l’agriculture nous nourrit, elle est accusée également de polluer. Notamment par l’émission de gaz à effet de serre, due à l’utilisation des machines agricoles ou encore aux fameux « pets des bovins ». Ce qui est une réalité. Selon des chiffres datant de 2017, le monde paysan est responsable de 11% des émissions de CO2 dans le canton de Vaud.
Toutefois, contrairement à la majorité des activités économiques, l’agriculture apporte également une solution, avec son potentiel de séquestration du carbone dans les sols. En effet, dans le cadre de la photosynthèse, la végétation absorbe le dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère. Lorsque la plante se dégrade, sa biomasse retourne nourrir le sol, avec le carbone qui se retrouve stocké dans l’humus.
Mais comment mesurer les réalités actuelles et les perspectives d’amélioration ? Un projet pilote est actuellement mené par Prométerre, en collaboration avec le canton de Vaud et l’Hepia (Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève). Dans ce cadre-là, une vingtaine d’exploitations testent, depuis l’automne dernier, des outils et méthodes pour mesurer le plus précisément possible leur empreinte carbone réelle, par un système de carottage des parcelles.
L’objectif : connaître l’impact exact de l’ensemble des activités de l'exploitation et déterminer quelles adaptations de pratiques permettraient de réduire encore les émissions et d’augmenter la séquestration du carbone dans les sols. C’est ce que nous explique Grégoire Nappey, responsable de la communication chez Prométerre, dans cette vidéo.
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