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L’Union des paysans fribourgeois en assemblée à St-Martin
« Sept ans de passion avec le monde de l’agriculture
fribourgeoise ponctués de nombreux défis et, au final, le sentiment du devoir
accompli…». C’est par ces mots que Daniel Blanc a remercié ses collègues et les
paysans qui lui ont témoigné leur confiance, ce matin lors de l’assemblée
générale de l’UPF. Le directeur sortant s’est, en particulier, réjoui d’avoir
pu œuvrer en faveur de la souveraineté alimentaire (avec, à la clé, la motion
parlementaire du Fribourgeois Jacques Bourgeois, directeur de l’USP) parmi nombre
de réalisations dans les domaines de la défense professionnelle, du réseau
politique, de la formation et, surtout, de la communication. En
s’exprimant en son nom et en celui de tous les agriculteurs fribourgeois, le
président Fritz Glauser a remercié le directeur sortant de « son engagement inlassable ».
Plus vraiment le temps de respirer…
« La PA 2011 à peine mise en œuvre,
voilà que de nouvelles réformes sont déjà en discussion », a fait
remarquer Fritz Glauser. Résultat : les changements dictés par
l’environnement politique ne laissent que peu de temps aux agriculteurs pour
respirer, voire pour juger des conséquences des nouvelles orientations. Ce sera
une partie importante de la tâche du nouveau directeur, Frédéric Ménétrey, agronome
de formation et collaborateur scientifique au département Politique et Economie
de l’Union Suisse des Paysans (USP). Celui-ci s’est présenté, ce matin, aux
membres de l’UPF et a fait le point de la situation sur le développement futur
des paiements directs.
Protéger la terre !
Un sujet que le président a
également abordé pour indiquer qu’il fallait veiller à ne pas « se laisser
imposer une quantité de nouvelles prescriptions ». Et Fritz Glauser de
réaffirmer combien la Suisse a besoin d’une agriculture productive en signalant
un point positif du rapport de l’OFAG préconisant le maintien du taux d’auto-approvisionnement.
Il prévoit d’ailleurs des contributions à la sécurité de l’approvisionnement
pour les cultures d’importance stratégique, notamment les grandes
cultures : « J’interprète cela comme un oui à la souveraineté
alimentaire que nous défendons aussi ! ». Dans ce contexte, le
président juge indispensable une protection accrue des terres arables, en
particulier pour les surfaces d’assolement. « La terre est notre plus
grande richesse et on ne peut pas la multiplier ! », a conclu Fritz
Glauser.