Main Content
Quoi de neuf dans la formation agricole?
C’est avec satisfaction que Walter Willener, président d’AgriAliForm, a commenté les activités de l’année en cours devant les délégués rassemblés vendredi 30 novembre à l’Institut agricole du Canton de Fribourg (IAG) à Posieux.
Il a exprimé sa gratitude à l’égard de tous ceux qui ont participé aux activités foisonnantes qui se sont déroulées au cours de l’exercice écoulé dans le cadre des objectifs d’AgriAliForm, organisation active dans la formation professionnelle agricole: finalisation et application grandeur nature de la procédure de qualification pour l’obtention du CFC dans les métiers du champ professionnel d’AgriAliForm (121 AFP et 900 CFC ont été délivrés); élaboration des nouveaux règlements pour la formation supérieure aux niveaux maîtrise et examen professionnel (actuellement à l’OFFP pour mise à l’enquête); finalisation des discussions pour proposer l’admission de l’OrTra (Organisation du monde du travail) des métiers du cheval; préparation du concept d’évaluation de la formation de base pour 2013-2014; participation au programme Leonardo da Vinci offrant la possibilité d’accomplir une partie de la formation à l’étranger; début des travaux pour la participation de l’agriculture au Concours national des métiers Swisskills 2014 à Berne; réalisation d’un premier film et de matériel promotionnel des professions liées à l’agriculture; élaboration du plan d’études cadre pour la formation de technicien viti-vinicole à la future Ecole supérieure de Changins.
Côté évaluation
La législation en matière de formation professionnelle prévoit que les ordonnances et plans de formation doivent faire l’objet d’une évaluation tous les cinq ans. Pour l’agriculture, la réforme est entrée en vigueur en 2009 et l’évaluation doit, cas échéant, apporter des corrections à l’ordonnance et au plan de formation en 2015.
Evolution réjouissante du nombre d’apprentis
Alors que l’agriculture au sens large enregistre une perte annuelle de mille exploitations par année et évolue dans une situation économique et sociale difficile, la rentrée 2012 a enregistré une augmentation significative de l’effectif des apprentis (voir tableau sur le document en pièces jointes).
«Pour moi, il est difficile de donner une explication spécifique à cette évolution réjouissante. J’en vois cependant deux: l’intérêt toujours plus marqué de suivre une formation agricole et un cursus attractif permettant de suivre une formation supérieure, voire académique, sans pour autant qu’elle soit liée à la reprise de l’exploitation familiale», a commenté Walter Willener.
Programme 2013
Selon le président, «Les nouveaux règlements pour les examens de brevet et de maîtrise, dont l’entrée en vigueur est prévue pour 2013, représentent un changement important dans l’organisation et la structure de la formation professionnelle agricole supérieure puisque les examens finaux de tout le pays et de toutes les professions liées à l’agriculture seront basées sur un règlement unique. Objectif, offrir aux diverses professions un cursus complet de formation de chef d’entreprise. Le brevet permet d’acquérir les compétences nécessaires à la gestion opérationnelle d’une exploitation et de sa production; la maîtrise sanctionne les connaissances en gestion stratégique de l’exploitation».
A l’issue de la partie statutaire, les délégués ont entendu un exposé de Daniel Schnyder, de l’Association alémanique des maîtres menuisiers et des fabricants de meubles, ainsi que Jean-François Savary, directeur de l’Ecole professionnelle de la Fédération vaudoise des entrepreneurs. Les deux intervenants ont suscité un vif intérêt dans l’auditoire en présentant les actions de promotion mises en place pour attirer les jeunes dans leurs métiers respectifs. Le premier, par exemple, a expliqué que l’Ecole de la construction, à Tolochenaz, ouvre ses portes aux jeunes filles et garçons de 10 à 12 ans pendant cinq mercredis après-midi dans le cadre du Club des petits bâtisseurs; deux seniors prennent en charge quatre enfants et leur font découvrir tour à tour la maçonnerie, le carrelage, la peinture, la construction métallique et le bois. Quant au second, il a parlé d’une grande action en gare de Zurich au cours de laquelle l’Association a installé une menuiserie grandeur nature.
SC/AGIR