Main Content
Séance extraordinaire du Groupe agricole du Grand Conseil vaudois
href="file:///C:DOCUME~1wlaagi00LOCALS~1Tempmsohtml1�1clip_filelist.xml
<![endif]-->Avec le double de participants
qu’habituellement, le Groupe agricole du Grand Conseil vaudois a siégé,
aujourd’hui, sur le thème du lait. Du côté des invités, le conseiller d’Etat
Jean-Claude Mermoud et son chef de service Frédéric Brand, mais aussi le directeur des
Producteurs suisses de lait, Albert Rösti, et le président de Prolait, Benjamin
Henchoz.
C’est au directeur des PSL qu’est
revenue la tâche délicate de résumer la situation actuelle, soit : des
prix qui incitent une partie des producteurs à se révolter ; des volumes
beaucoup trop importants qui génèrent des tonnes de beurre et font baisser
les prix; des transformateurs et des distributeurs décidément peu enclins à
négocier à la hausse ; et quelque 20% de producteurs allergiques à une
gestion des volumes…
C’est sur ce dernier point que les
députés ont décidé de porter leur attention en signant une initiative
législative que leur collègue Jacques Nicolet déposera cet après-midi au nom du
Groupe agricole. Il s’agit de demander au Conseil d’Etat vaudois d’intervenir à
Berne pour que le Conseil fédéral ou le Parlement décide de conférer la force
obligatoire au système de gestion des volumes que PSL devrait mettre en place.
L’organisation travaille actuellement à la définition d’un concept de gestion
de l’offre. Le but étant de rétablir puis de préserver l’équilibre du marché et
de créer ainsi les conditions permettant d’obtenir un prix du lait en rapport
aux coûts de production suisses. Sans compter que, selon Albert Rösti,
« dans un marché libre, la qualité du lait suisse justifie 10% de
plus » !
Comme l’ont rappelé différents
intervenants, il n’est pas question de revenir aux contingents mais pour
pouvoir assainir la situation il est indispensable que toutes les organisations
de producteurs et donc les producteurs eux-mêmes tirent à la même corde pour
gérer l’offre… quitte à obliger les réfractaires.
C’est, selon ces mêmes
intervenants, la seule solution
actuellement pour faire remonter les prix, sachant que 1 centime de moins au
litre de lait, c’est 32 millions perdus pour l’agriculture.
Pour mieux comprendre la filière du lait AGIR a édité un
poster :
> Consulter…(fichier .pdf)