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Développements 2021 : entre succès, buzz et confiance en l’avenir
2020 : programme annuel perturbé sous le sceau de la crise sanitaire
Comme nous l’apprend son rapport d’activité 2020, le programme d’AGIR a été passablement perturbé lors de cette période difficile. De nombreuses foires et manifestations ont en premier lieu été annulées. «Notre Agence a donc redéfini sa stratégie, ses thèmes prioritaires et ses outils de communication avec le soutien des membres de son comité», explique François Érard, président d’AGIR.
De nouvelles prestations ont ainsi été développées, que ce soit dans la rédaction d’articles thématiques, dans le domaine de l’audiovisuel avec de nouvelles séries vidéos qui ont vu le jour comme « La parole à nos agriculteurs », ou encore dans des moyens supplémentaires pour renforcer la présence d’AGIR et la visibilité de ses messages dans les médias digitaux. Tout ceci en restant fidèle à sa mission première et en appliquant sa devise: «Un pont entre la ville et la campagne».
Une com 2.0
«Nous sommes allés à la rencontre d’agricultrices et d’agriculteurs, ceci en privilégiant des sujets d’actualité en lien avec les posters et/ou des brochures que nous éditons», confirme Fabienne Bruttin, la Directrice d’AGIR. L'ajout de QR codes sur ces posters et brochures prolonge la durée de vie de ces vidéos, contribuant de la sorte à sensibiliser une plus large audience à ces thématiques.
Développements 2021 : entre succès, buzz et confiance en l'avenir
Le clip «À nos agriculteurs», né dans l’esprit de Tessa Grossniklaus, jeune agricultrice de 23 ans et secrétaire de la Chambre d’agriculture du Jura bernois, constitue un parfait exemple de l’impact de ces canaux de diffusion. Réalisée par l’agence AGIR, cette vidéo a généré un véritable buzz sur les réseaux sociaux. Après la Suisse romande, où elle a été visionnée plus de 800'000 fois, elle a été traduite en Suisse allemand avec à la clé 200'000 vues en une semaine.
Ce module est même arrivé jusqu'au Président de la Confédération, Guy Parmelin : «Je l’ai vu. C’est original et très bien fait. Le contact entre l’agriculture et le consommateur, qui vit en majorité dans les villes, a été perdu depuis quelques années. Utiliser les réseaux sociaux pour montrer ce qui se fait, et avec un certain humour, c’est très bien», a-t-il commenté. De quoi amorcer avec confiance l’exercice à venir, comme cette assemblée générale ne manquera pas d’en définir les fondements.
Des efforts à poursuivre
Le thème de l'agriculture en général et de l'alimentation en particulier a une grande «valeur d'actualité», qui devrait continuer à croître, en partie en raison du débat public virulent sur le climat, la protection de l'environnement, le bien-être animal et les conditions d’élevage pour ne citer que ces thèmes.
A cette occasion, le président d'AGIR, François Erard a dressé un constat actuel intéressant du microcosme agricole. «Notre monde de plus en plus urbain se profile plus que jamais comme celui de l’abondance alimentaire, a souligné François Erard. Notre branche a déjà consenti des efforts considérables sur le plan écologique, en particulier en Suisse. Elle est prête à en réaliser d’autres pour améliorer son efficience et limiter ainsi son impact sur l’environnement. Les traces indéniables laissées par cinq décennies de recours à des produits phytosanitaires continuent – hélas – de ternir notre image. Reste que le secteur agricole est un acteur majeur et mal reconnu dans l’élimination du CO2. Notre activité représente, de fait, le moyen le plus réaliste et le plus efficace de réduire l’empreinte carbone liée à notre alimentation.»
Nouveautés 2021
Pour conclure Fabienne Bruttin, directrice d’AGIR, a rappelé combien il est important de communiquer sur les réalités du terrain : «Il est de notre devoir de répondre aux nouvelles attentes des citoyens. Nous devons en premier lieu expliquer les enjeux de nos métiers, en perpétuelle mutation. Pour ce faire, nous allons poursuivre le développement de nos formats vidéos avec une série « La biodiversité sous l’œil d’Alicia», biologiste, qui vulgarisera des sujets parfois complexes, avec des exemples concrets, pour les rendre accessibles au grand public, sujets qui seront également diffusés sur notre plateforme agriculture eLearning et auprès du corps enseignant.»
Une autre série verra également le jour cet été « A nos éleveurs ». La technologie offre des pistes intéressantes aux éleveurs, tout spécialement en matière de bien-être animal. La très exigeante loi helvétique sur la protection des animaux garantit à la fois leur bien-être et leur dignité. Contrairement aux pays voisins, nous interdisons par exemple la coupe des becs chez les poulets et des queues chez les porcs. Cette ambitieuse législation va jusqu’à prescrire l’espace minimal dont chaque espèce doit disposer, le nombre maximum d’animaux autorisés par exploitation, ainsi que les modalités et la durée de leur transport.
Bien-être animal, réduction des traitements ou encore développement de la biodiversité ne sont là que quelques exemples qui témoignent de l’engagement des agricultrices et agriculteurs et de la haute valeur ajoutée qu’ils apportent à la société helvétique. Bien au-delà de certaines échéances, l’Agence AGIR continuera d’informer sur les réalités du monde paysan, à travers des témoignages de professionnels aguerris, responsables de leurs actes, qui aiment cette terre qui nous nourrit toutes et tous.
COMMUNIQUE LIBRE DE DROITS
Informations complémentaires :
François Erard, directeur AgriGenève, erard@clutteragrigeneve.ch, tél. 079 291 02 41
Fabienne Bruttin, directrice d’AGIR, direction@clutteragirinfo.com, tél. 079 703 76 12
Lien vers la première capsule de la série "La biodiversité sous l'œil d'Alicia" :
La domestication des plantes