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Métiers de la terre : recul du nombre d’apprentis en 2019/2020
En ce moment, près de 3250 personnes suivent une formation dans le champ professionnel de l’agriculture. Presque 90 % d’entre elles deviendront agriculteur ou agricultrice, les autres se répartissent entre les professions des filières viticole, arboricole, maraîchère et avicole. Malgré les variations plus ou moins fortes des nombres d’apprentis d’une année à l’autre suivant la profession, la moyenne est restée constante ces huit dernières années. Il en va de même pour la formation d’agropraticien, qui s’achève par une attestation fédérale au bout de deux ans et qui fait désormais partie intégrante du système de formation du champ professionnel de l’agriculture.
Varié, diversifié, indépendant et porteur d'avenir
L’intérêt constant pour les métiers de la terre n’a rien d’étonnant, car les formations proposées dans le champ professionnel de l’agriculture figurent parmi les plus intéressantes et les plus variées qui soient. Les remarques négatives qui se sont abattues sur la branche ces derniers mois ne contribuent toutefois guère à motiver les jeunes à choisir cette voie. Trouver suffisamment de professionnels bien formés et dotés des bonnes compétences reste donc un défi important. Nous avons la chance de posséder des atouts indéniables : nos apprentis travaillent dans et avec la nature, avec des plantes et des animaux, mais aussi en utilisant des techniques modernes. En particulier le travail avec des animaux et des machines implique d’assumer d’emblée une grande responsabilité dans l’entreprise formatrice. Les apprentis s’imprègnent du rythme des saisons et se rendent compte du travail accompli à la fin de la journée. Ils peuvent aussi observer au quotidien les interactions écologiques et l’importance de la biodiversité. En outre, les perspectives d’avenir sont excellentes, et les possibilités de formation continue nombreuses. Les apprentis sans exploitation appartenant à leur famille ont aussi toutes les chances de diriger leur propre exploitation un jour.
Défis à venir
Le monde continue aussi de tourner dans l’agriculture, et les exigences posées aux professionnels de demain ne sont plus les mêmes que celles auxquelles devaient répondre leurs parents. Ce constat ne se limite pas à la technique de production et à la révolution technique induite par la numérisation. Les exigences et les attentes de la société ont aussi radicalement changé. Aujourd’hui, il faut penser durabilité, tendances alimentaires et superaliments, pour ne citer que quelques exemples. Dans la formation, nous répondons à ces défis : les plans de formation sont révisés tous les cinq ans. Une production proche de la nature et des aspects relevant de la politique agricole, de la gestion d’entreprise et des ventes gagnent de plus en plus d’importance.
L’apprentissage continue tout au long de la vie
L’apprentissage pose les bases et ouvre de nombreuses voies dans le secteur agricole. En veillant à leur formation continue, p. ex. en passant un examen professionnel ou de maîtrise, les professionnels peuvent compléter les connaissances acquises pendant leur formation initiale avec un savoir-faire en gestion d’entreprises et des compétences entrepreneuriales. L’apprentissage tout au long de la vie s’est aussi imposé comme principe dans l'agriculture et ses métiers. Un apprentissage donne une base idéale pour entrer dans la vie active et offre les meilleures perspectives, et ce dans tous les domaines, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du secteur agricole.
Statistiques: voir tableau et graphique dans le communiqué original en pièce jointe ci-dessous.
Renseignements :
Loïc Bardet, président de l’OrTra AgriAliForm, tél. 021 614 04 77
Petra Sieghart, secrétariat de l’OrTra AgriAliForm, tél. 056 462 54 31