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Une pression injuste sur les prix à la production
Les grands distributeurs exigent certes des prestations supplémentaires dans le domaine du bien-être animal ou de l’écologie, mais ils ne sont pas prêts à y mettre le prix. Coop a annoncé cette semaine son intention de réduire fortement (pour les porcs) et même d'abandonner (pour les veaux) son propre programme éthologique Naturafarm. C’est une mauvaise nouvelle pour le bien-être animal et toutes les familles paysannes qui ont transformé leurs stabulations en conséquence et tablaient sur un gain supplémentaire pour amortir leurs investissements. Un autre exemple est celui de Migros, qui ne paiera plus de prime SRPA pour les veaux de boucherie à partir de 2019. Par ailleurs, il est à craindre que le supplément pour le « tapis vert » dans la production laitière soit compensé par une réduction du prix de base.
La prochaine épreuve de vérité viendra le 1er janvier 2019, avec le remplacement des aides à l’exportation dans la loi chocolatière. Le comité de l’Union suisse des paysans exige sans équivoque des acheteurs que la déduction sur la paie du lait pour soutenir les exportations ne dépasse pas le supplément de 4,5 ct./kg versé par la Confédération aux producteurs de lait. Il n’appartient pas aux paysans de cofinancer le risque d’entreprise encouru par l’industrie de transformation.
Renseignements :
Markus Ritter, président de l’USP, tél. 079 300 56 93
Jacques Bourgeois, directeur de l’USP, tél. 079 219 32 33
Martin Rufer, responsable production, marché & écologie de l’USP, tél 078 803 45 54
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