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France- exportations de vins et alcools en 2018
13.02.2019 – Recul de 2,7% des volumes
(ATS/AGIR) - Les volumes de vins et alcools exportés par la France en 2018 ont reculé de 2,7% en 2018, les vins d'appellation non pétillants chutant de 9,8%, en grande partie en raison des faibles récoltes de 2017, a annoncé mercredi la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS).
En valeur néanmoins, le montant des exportations françaises a continué de progresser (+2,4%) par rapport à 2017, grâce notamment au cognac, selon les statistiques de la Fédération qui s'est félicitée de la "quatrième année consécutive" de hausse du chiffre d'affaires, "pour la première fois" au-dessus de 13 milliards d'euros.
La "moindre disponibilité" de raisins due à la récolte "historiquement faible" de 2017 "contribue à l'augmentation en valeur des exportations des vins pétillants et non pétillants", qui atteignent au total 8,9 milliards d'euros (+2,6%), indique la FEVS.
Dans ce contexte, malgré la chute de 9,8% des volumes, les exportations de vins tranquilles sous appellation d'origine AOC (non pétillants) ont elles aussi progressé de 2,2% en valeur, à 4,4 milliards d'euros.
Celles de champagne ont progressé de 0,4% en volume à 12,5 millions de caisses de 12 bouteilles, et de 2,1% en valeur à 2,8 milliards d'euros.
Les vins de cépage sans origine géographique font une percée à l'export malgré un chiffre d'affaires qui reste modeste face aux appellations. Leur volume progresse de 1,9% à 9,9 millions de caisses de 12 bouteilles pour une valeur en hausse de 5,3% à 203 millions d'euros.
Dans le domaine de spiritueux, les ventes à l'étranger ont baissé en valeur et en volume pour l'armagnac, la vodka et le calvados. Le cognac continue d'engranger les succès avec des exportations en hausse de 3,4% en volume (16,7 millions de caisses de 12 bouteilles), et de 1,7% en valeur à 3,1 milliards d'euros.
Le solde des échanges continue de s'apprécier (+1,7% à 11,7 milliards d'euros), confirmant la place de second excédent commercial du secteur en France, derrière l'aéronautique, note la FEVS dans un communiqué.
Auteur : ATS/AGIR