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Gestion des forêts: les cantons davantage impliqués
20.12.2021 – Les cantons doivent être plus impliqués dans la gestion des forêts. Le bois suisse devra aussi être davantage utilisé et de manière plus durable. C'est ce qui ressort d'un plan de mesures publié lundi par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).
Les forêts, qui occupent 32% du territoire suisse, jouent un rôle fondamental dans la maîtrise des changements climatiques et la conservation de la biodiversité. Elles remplissent aussi de nombreuses autres fonctions, rappelle l'OFEV: production de bois, espace de détente, approvisionnement en eau potable, par exemple.
Il s'agit donc de gérer les espaces boisés de manière durable. Les mesures déjà existantes ont fait leurs preuves. Mais la Confédération entend prendre et réaliser d'ici 2024 des mesures supplémentaires, écrit l'OFEV dans un communiqué.
Etroite collaboration
Au centre de ce plan: une étroite collaboration entre la Confédération et les cantons. Ces derniers devraient être davantage impliqués par rapport à la pratique actuelle. Leur rôle doit être mieux défini, et la collaboration technique avec l'OFEV renforcée.
Les autres acteurs de la branche forestière (entreprises, propriétaires, chasseurs, associations et organisations environnementales) ne sont pas en reste. Seuls des efforts communs permettront d'appliquer les mesures et d'atteindre les objectifs de la politique forestière, écrit l'OFEV.
Bois de construction
Les mesures adoptées portent avant tout sur l'utilisation accrue et durable du bois suisse, par exemple à des fins de construction et de production d'énergie, ou dans le secteur de la chimie. Elles contribuent ainsi à la protection du climat.
La biodiversité n'est pas en reste, selon l'OFEV. Elle doit être encouragée dans le cadre de conventions avec les cantons, en adoptant par exemple des conditions cadres plus concrètes en faveur d'une sylviculture proche de la nature qui serve à la promotion des espèces.
En ce qui concerne les polluants atmosphériques, la forêt joue un rôle de filtre, ce qui compromet la vitalité des arbres et entraîne une acidification des sols, rappelle encore l'OFEV. Ces polluants menacent ainsi la qualité de l'eau qui s'infiltre dans les sols forestiers et couvre environ 40 % des besoins du pays en eau potable. Dans ce domaine, la réalisation des objectifs dépend largement d'autres secteurs, comme l'agriculture ou le trafic autoroutier, constate l'OFEV.
Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS)