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Le chiffre d’affaires réalisé dans le secteur des fruits et légumes bio a progressé entre 2016 et 2018
15.04.2019 – Sur ce marché en pleine croissance, note l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) dans son bulletin du marché d’avril 2019, ce sont les distributeurs classiques, et surtout Coop et Migros, qui occupent principalement le marché, avec 82 % (légumes) et 85 % (fruits). Les discounters, les commerces spécialisés et les autres distributeurs n’ont pas pu accroître leurs parts de marché entre 2016 et 2018.
(AGIR/SP) – Dans le secteur des fruits bio, le commerce de détail classique a perdu en 2018 0,7 point de pourcentage de parts de marché et se situe légèrement au-dessus de la valeur de 2016. De manière globale, ce secteur a cependant connu une croissance ininterrompue ces dernières années, affichant fin 2018 près de 2 points de pourcentage de plus qu’en 2016. Relevons que cette évolution coïncide chez Coop avec le vingt-cinquième anniversaire de la marque Naturaplan, une commémoration à laquelle le distributeur doit une part de sa croissance dans ce secteur, précise l’OFAG.
Le commerce spécialisé dans le bio et les autres canaux de distribution ont atteint en 2018 des parts de marché de 9,2 % (légumes) et de 7,3 % (fruits), occupant une position nettement plus forte dans ce segment que sur le marché dans son ensemble. Une analyse plus détaillée révèle cependant qu’ils se sont spécialisés dans une gamme de produits définie : ils détiennent des parts de marché particulièrement grandes dans les fruits à noyau bio (21 %) et les fruits à pépins bio (18 %), alors que ces parts ne dépassent pas 2 % dans les bananes bio.
S’agissant des autres denrées, notons qu’en février 2019 la quantité des ventes de lait bio a augmenté dans le commerce de détail par rapport au même mois de l’année précédente (+1,3 %). Quant au lait non bio, la tendance est à la baisse (-6,5 %).
Durant la même période, les ventes de fromages bio ont progressé dans le commerce de détail par rapport au même mois de l’année précédente (+6,1 % ; 456 t). La tendance est également à la hausse pour les fromages non bio (+1,3 % ; 6995 t).
Par ailleurs, 13,4 % (299 t) de la viande fraîche de bœuf écoulée dans le commerce de détail (sans la charcuterie) provenait de la production biologique. Ce pourcentage correspond à la valeur maximale actuelle, précise l’OFAG. La part de bio dans les ventes de viande fraîche s’est élevée dans l’ensemble à environ 5,7 % en février.
Les œufs frais bio, détaille enfin le bulletin, ont quant à eux été vendus en moyenne 1,0 % plus cher que l’année dernière, à la même période, soit 81,5 centimes l’unité. Cette hausse a principalement touché les œufs en boîte de quatre ou de six. Le prix des œufs bio en boîte de dix a en revanche baissé de 1,2 % à la même période, pour atteindre en moyenne 77,3 centimes l’unité.
Auteur : AGIR/SP