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Actares dénonce du travail forcé dans la sous-traitance de Nestlé
22.04.2020 – Se basant sur un rapport de l'ONG Solidar Suisse, Actares dénonce notamment le recours au travail des enfants et au travail forcé à grande échelle pratiqué par des sous-traitants de Nestlé dans des plantations de palmiers à huile en Malaisie.
En vue de la prochaine assemblée générale de Nestlé, qui doit se tenir ce jeudi sous forme virtuelle, coronavirus oblige, l'association Actares, qui a notamment pour objectif de promouvoir le développement durable dans les entreprises, invite le géant de Vevey à renforcer ses efforts en vue d'assurer des conditions de travail équitables sur ses plantations de palmier à huile.
"Nestlé a certes publié une liste de ses sous-traitants, mais a également mis en place un système par le biais duquel le groupe délègue à ces derniers la responsabilité de la mise en oeuvre de ses recommandations en faveur des droits humains et des travailleurs, ainsi que dans le domaine environnemental", signale Actares. L'association de défense des actionnaires dénonce cependant aujourd’hui dans un communiqué un procédé "hautement discutable". La multinationale veveysane s'en remet ainsi au seul engagement de ses partenaires pour appliquer ses propres dispositions, et ce "sans compensation financière et
"Il est grand temps que Nestlé renforce son engagement en faveur de conditions équitables sur les plantations et assure la transparence dans ce domaine", estime Actares, qui exige que les engagements pris en matière de droits humains soient respectés sur toute la chaîne de création de valeur, de l'extraction des matières premières à la livraison du produit final.
Dans une prise de position écrite, Nestlé a indiqué "espérer" de tous ses fournisseurs qu'ils respectent les standards de l'entreprise en matière d'approvisionnement responsable auxquels ils s'engagent. Nestlé dit travailler "activement et étroitement" avec ses fournisseurs "pour les aider à identifier les risques liés aux problèmes environnementaux et sociaux et prendre des mesures correctives en cas de manquements". La multinationale se réserve aussi le droit de suspendre sa collaboration avec eux "lorsqu'il n'y a pas de volonté de mettre en place des plans d'améliorations".
Auteur : ATS/AGIR