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Enorme pression sur la campagne genevoise depuis le confinement
20.04.2020 – "Nous sommes beaucoup sollicités" relève Alain Rauss chef des gardes de l'environnement du canton de Genève.
Onze personnes doivent s'assurer que les réserves naturelles, les champs et les cultures du canton ne soient pas maltraités par une population désireuse de profiter des beaux jours et de quelques moments de détente durant cette période particulièrement anxiogène. Au commencement de la crise, les gardes de l'environnement se sont focalisés sur la protection des cultures. Il était essentiel de garantir l'approvisionnement des Genevois en produits agricoles.
"Nous avions toutefois abandonné la surveillance des réserves naturelles pendant deux à trois semaines", relève Alain Rauss. Or des problèmes avaient été signalés. Des chiens n'étaient pas tenus en laisse, des gens pique-niquaient n'importe où. La police a alors été appelée à la rescousse. Soutenus pour une partie de leur travail, les gardes de l'environnement ont pu porter une attention plus régulière aux zones rendues à la nature.
Les gardes de l'environnement ne font pas uniquement de la sensibilisation. Ils peuvent aussi sévir et amender les plus récalcitrants. En l'espace de dix jours, semaine de Pâques inclue, "nous avons distribué le double d'avertissements et d'amendes par rapport à l'ensemble de l'année 2019", note encore Alain Rauss.
Auteur : ATS/AGIR