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Guide d'évaluation pour les dommages à la faune piscicole
12.08.2020 – Un cas de mortalité piscicole aiguë survient en moyenne tous les deux jours en Suisse, le plus souvent liée aux activités humaines. Les dommages peuvent être facturés à l’auteur de l’atteinte, rappelle l'OFEV, qui a présenté mercredi un nouvel outil d'évaluation.
La publication de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) détaille les types de dommages et les coûts pouvant être pris en compte et explique comment les estimer. Un formulaire de saisie automatique permet d’uniformiser les évaluations.
Aménagements et corrections des eaux, résidus d’engrais et de pesticides issus de l’agriculture, autres micropolluants provenant des ménages et de l’industrie et exploitation hydraulique sont autant de facteurs portant atteinte aux milieux naturels aquatiques, rappelle l'OFEV.
Aujourd’hui, 74% des espèces de poissons indigènes sont considérées comme éteintes ou vulnérables. En plus de la pollution chronique, poissons et écrevisses subissent aussi des pertes liées à des pics de pollution des eaux.
Ces cas de mortalité piscicole aiguës, survenant en moyenne tous les deux jours, sont souvent dus à un manque de vigilance, à une méconnaissance de la toxicité du purin ou des eaux usées provenant des ménages et de l’industrie ainsi qu’aux travaux sur les chantiers.
Le nouvel outil mis à disposition par l'OFEV permet aux autorités d’améliorer les relevés des cas de mortalité piscicole aiguë et de répercuter les coûts sur les responsables de manière appropriée et transparente.
Auteur : ATS