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La réduction des produits phytosanitaires doit être ancrée durablement dans la loi
19.05.2020 – Les risques liés à l'utilisation de produits phytosanitaires doivent être limités. L'ancrage sur le long terme d'objectifs de réduction dans la Constitution a trouvé un accueil favorable ce mardi, lors de la procédure de consultation.
Le projet de loi, présenté en février par la commission de l’économie du Conseil des Etats, vise à protéger les eaux de surface, les habitats proches de l'état naturel et les eaux souterraines utilisées comme eau potable. Il prévoit de réduire l'utilisation de produits phytosanitaires de 50% d'ici 2027.
L'USP satisfaite
Les produits biocides sont également concernés. Outre les agriculteurs, les pouvoirs publics et les privés devront aussi se conformer aux règles. Il faudra cependant encore déterminer dans quels domaines ces biocides sont à l'origine d'atteintes pertinentes à l'environnement et à la santé humaine. La proposition de la commission a eu un écho favorable auprès des partis politiques et de l'Union suisse des paysans (USP).
Le texte soumis en consultation s'inscrit dans le contexte des initiatives populaires «pour une Suisse sans pesticides de synthèse» et «pour une eau potable propre et une alimentation saine». La première exige une interdiction des produits phytosanitaires de synthèse. La deuxième veut limiter l'accès aux paiements directs. Seuls les paysans qui renoncent aux produits phytosanitaires, à l'utilisation préventive ou systématique d'antibiotiques et à l'achat de fourrage y auraient droit.
Auteur : AGIR