Lutte contre la faim dans le monde

13.09.2019 – La Suisse continuera à financer la recherche agricole jusqu'en 2021.

(ATS/AGIR) - La Suisse continuera à financer le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR). Le Conseil fédéral a approuvé vendredi une participation de 16,55 millions de francs par an pour la période 2020-2021.

Le consortium international de centres de recherche agronomique développe chaque année des centaines d’innovations destinées aux agriculteurs les plus démunis. Son travail est d'autant plus essentiel que le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté depuis 2015, atteignant 820 millions en 2018. Le CGIAR, où la Suisse est membre du conseil d'administration, contribue à l'objectif "zéro faim" de l'Agenda 2030 pour le développement durable. Il fait partie des quinze organisations prioritaires de la coopération multilatérale au développement de la Suisse. Celle-ci a toutefois diminué sa contribution au consortium, qui s'élevait à 16,8 millions par an sur la période 2017-2019.

Le travail du consortium a également un impact direct sur la Suisse qui importe par exemple 52% des denrées alimentaires qu’elle consomme. Beaucoup de produits de tous les jours, comme les bananes ou le café, sont produits dans des pays en développement.

Plusieurs projets du CGIAR sont menés conjointement avec des institutions scientifiques suisses. Notamment avec l'Ecole polytechnique de Zurich, où les chercheurs travaillent par exemple sur un système d’économie circulaire entre villes et agriculteurs. Ces derniers auront accès à des fertilisants organiques produits par des déchets urbains permettant d’accroître la production agricole tout en résolvant une partie des questions d’assainissement.

Le CGIAR travaille dans plus de 80 pays. Il y facilite la coopération entre les exploitations familiales et une industrie de transformation locale. De plus, il entretient et conserve la plus grande collection mondiale de plantes cultivées, préservant ainsi les ressources génétiques pour les générations futures.

Auteur : ATS/AGIR