Prix du bio en 2019

20.03.2020 – Quelles tendances pour les différents paniers-type?

Selon l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), en 2019, les ménages suisses ont moins dépensé qu’en 2018 pour les paniers-type bio du lait, des produits laitiers et des fruits. Ils ont par contre payé plus pour les paniers-type bio des œufs, de la viande et des produits carnés, des légumes et des pommes de terre.  Et l'OFAG de préciser dans son bulletin du marché bio du 1er trimestre 2020 que, sur le long terme, par rapport à 2014, la tendance est à la hausse des dépenses pour les paniers-type de qualité bio, sauf celui des œufs.

Ainsi, dans le détail, l'année dernière, le prix du panier-type du lait a baissé de 8 centimes ou de 1% par rapport à 2018. Ce recul est dû aux prix un peu plus avantageux du lait entier bio et du yogourt aux petits fruits bio dans le commerce de détail. Et l'OFAG de préciser que le prix de la matière première (lait cru bio) a aussi diminué en 2019 après une montée régulière de 2016 à 2018.

Les dépenses engagées pour le panier-type de la viande et des produits carnés ont augmenté de 1 % en 2019 par rapport à l’année précédente. La hausse la plus forte a été enregistrée par les prix du blanc de poulet (+5 %), de l’entrecôte de bœuf (+2 %) et des saucisses de Vienne (+2 %). Les dépenses pour ce panier ont régulièrement progressé de 1 à 2 % au cours des dernières années. Les coûts ont connu une augmentation générale de 5 % par rapport à 2014.

Grande stabilité du prix des œufs

Le prix du panier-type bio des œufs est resté quant à lui très stable sur le long terme. En 2019, il a coûté environ 10 centimes ou 0,4 % de moins que cinq ans auparavant. La stabilité du marché est perceptible tout au long de la chaîne de création de valeur : depuis 2014, le prix à la production des œufs bio a augmenté de 1,7 % pour atteindre 43.1 centimes l’unité.

Légumes, fruits et pommes de terre

Le panier-type des légumes a entraîné les dépenses les plus importantes en 2019, comme l’année précédente. Il a coûté 4 % de plus qu’en 2018. Les hausses de prix les plus fortes ont été enregistrées dans les catégories suivantes : salade Iceberg (+16 %), oignons (+12 %), chou-fleur (+11 %), mâche (+7 %), céleri-pomme (+6 %), carottes (+5 %) et concombre à salade (+5 %). Les seuls légumes à avoir été meilleur marché sont les aubergines (-10 %), le poireau vert (-4 %) et les courgettes (-3 %).

Le panier-type bio des légumes a connu dans l’ensemble un renchérissement de 10% par rapport à 2014.

Le panier-type bio des fruits a également coûté 4 % plus cher qu’en 2014. Mais son prix a accusé une légère baisse les deux dernières années. Ce phénomène, note l'OFAG, est surtout imputable aux bananes (- 1 %) et aux pommes Gala (-3 %), qui sont fortement pondérées dans le panier.

Auteur : AGIR/SP