Main Content
Votations du 22 septembre: la biodiversité n'est pas un problème
08.11.2024 – Le non du 22 septembre à l'initiative sur la biodiversité s'explique par une pression trop faible sur le problème, selon l'analyse Vox de l'institut gfs.bern. L'initiative biodiversité n'a pas créé assez de pression sur le problème pour convaincre une majorité de la nécessité de l'accepter, écrit l'institut de recherche dans un communiqué publié vendredi.
Les opposants étaient convaincus que l'on en fait déjà assez et que la pression sur l'agriculture indigène serait trop forte. Le texte "Pour l'avenir de notre nature et de notre paysage (initiative biodiversité)" a été rejeté par une majorité de 63% des votants.
Leur décision a été très influencée par les politiques et les orientations en matière d'environnement et d'agriculture. Ceux qui accordent plus de poids à la prospérité qu'à la protection de l'environnement et ceux qui préfèrent un rendement durable à une orientation écologique de l'agriculture ont clairement voté contre.
Rejet du centre-droit
Le camp du non à l'initiative biodiversité a convaincu la droite et jusqu'au centre de l'échiquier politique: les partisans du Centre ont rejeté l'initiative à 78%. Seule la moitié des partisans du PVL ont suivi le mot d'ordre du oui des délégués verts libéraux.
Les personnes ayant voté oui considèrent qu'il est nécessaire et urgent d'agir pour la protection du climat. Celles qui ont voté non ont souvent justifié leur décision par le fait que les mesures actuelles sont suffisantes et que l'initiative exagérait. Elles craignaient en outre des coûts supplémentaires de plusieurs milliards.
En termes de participation, comparé sur une longue période, le taux de 45% aux votations du 22 septembre dernier se situe dans la moyenne. Pour l'électorat, la réforme de la LPP était perçue comme légèrement plus importante que l'initiative sur la biodiversité, mais la seconde était plus facile à comprendre.
Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS)