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Assemblée générale de l’Association Marché paysan
Luc Rempe,
co-président des Marchés paysans, a piloté hier soir à Colombier-sur-Morges
l’assemblée de l’association et tiré le bilan de l’année dernière :
« 2010 a été une année « paperasses » ! », a-t-il
signalé en préambule. En effet, le comité s’est réuni à douze reprises pour
plancher sur de gros dossiers tels que la souveraineté alimentaire, le Cassis
de Dijon, les différentes modifications législatives de la politique agricole…
En plus, l’engagement des membres et du co-président en particulier a été
nécessaire sur plusieurs fronts, comme le projet du Parc jurassien – où
« la présence d’agriculteurs est très importante » - ; les
collaborations avec les producteurs bio ; ou encore le travail de fond
pour la réalisation, actuellement en cours, d’un nouveau site www.marchepaysan.ch. Dans ce dernier
dossier, la secrétaire Camille Kroug a fait un travail de fourmi en rencontrant
tous les membres afin de remplir, avec eux, un long questionnaire sur toutes
les facettes de leurs activités. Le résultat sera bientôt visible sur le
nouveau site qui devrait être en place d’ici le mois de juin.
Du renfort !
Après avoir élu
Aline Viret de Gollion pour renforcer
les cinq membres du comité, l’assemblée a accueilli sept nouveaux producteurs
au sein de l’association. Il s’agit de Jean-Daniel et Annelise Challandes à
Yvonand ; Christophe Borboën à Denges ; Marcel et Florence Dauphin à
Berolle ; Pierre-Olivier Pfirter à St-Prex ; Maurice Mange à
Gollion ; Claude-Eric et Anouk Robert à Brot-Plamboz/NE ; Rémy
Vulliemin à Pomy.
Pause sirop !
Annoncée dans l’ordre
du jour comme « Pause sirop », de pause il n’a guère été
question ! Il s’agissait plutôt d’une large discussion entamée par une
productrice de Bofflens au sujet de la composition du breuvage. Selon l’Office
fédéral de la santé publique, 60% de matière sèche (soit du sucre !) sont
obligatoires. Ce n’est certainement pas un problème pour les sirops
industriels, en revanche, selon cette spécialiste ès sirop, « mettre
autant de sucre dans mes sirops, je ne suis pas d’accord ! ». Suite à
cette épineuse question, le principe du Cassis de Dijon s’est invité dans le
débat pour ajouter encore non pas du sucre mais du flou… Chacun ayant donné son
avis sur les méandres incompréhensibles des lois européennes, voire fédérales,
qui aboutissent néanmoins à des résultats très concrets pour les producteurs et
les transformateurs, le co-président a annoncé la mise sur pied d’un cours sur
l’étiquetage suivi d’un forum sur… le principe du Cassis de Dijon ! Nul
doute que les inscriptions seront nombreuses…